Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a convoqué le corps électoral pour renouveler de manière anticipée, le 27 novembre prochain, les Assemblées populaires communales et celles des wilayas. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Ces élections locales, de wilaya et communales s'inscrivent dans le cadre de la feuille de route politique engagée par le président de la République, en droite ligne de ses engagements électoraux dont l'un porte sur le renouvellement des institutions élues. Un agenda entamé, pour rappel, par le référendum du 1er novembre 2020 ayant porté sur le projet amendant la Constitution, puis les élections législatives anticipées tenues le 12 juin dernier. Et ces élections locales anticipées constitueront, à n'en point douter, un sérieux test pour les partis de l'allégeance à l'effet de confirmer leurs scores réalisés lors des élections législatives anticipées du 12 juin écoulé. Ainsi, le Rassemblement national démocratique affirme son adhésion totale au chantier politique du président de la République, estimant que cette double élection locale anticipée constitue une autre «étape pour finaliser la refondation institutionnelle et consacrer la représentation populaire dans les Assemblées communales et de wilaya». Dans un communiqué sanctionnant la réunion périodique de son secrétariat national, avant-hier, le RND a fait part également de la poursuite de l'opération des commissions de wilaya, chargées de la préparation de ces élections locales anticipées. Une opération entamée au lendemain des élections législatives anticipées du 12 juin écoulé. Chez le grand-frère ennemi, le parti du Front de libération nationale, on se dit également prêts pour ces élections locales. Une source proche de la direction nationale du vieux front affirmait, hier, que «le secrétaire général du parti a donné des directives aux structures de base du parti, à l'effet d'installer des commissions de candidature». Des candidatures qui obéiront, cela dit, à des «conditions que Abou el Fadhl Baâdji émettra tout prochainement sous forme d'orientations et d'instructions». Et de préciser que le vieux front «se soumettra aux dispositions de la loi électorale et aux statuts et autres principes du parti, en ce qui concerne la probité, l'intégrité et l'aura des candidats». Pour sa part, le Front El Moustakbal a annoncé qu'il était prêt pour ce rendez-vous électoral. «Nous sommes prêts pour ces élections, en dépit de la réalité électorale dans le pays et de l'expérience acquise lors des dernières législatives anticipées», soutient le chargé de la communication du parti que préside Abdelaziz Belaïd. Pour un cadre du parti, «les prochaines élections locales représentent un nouveau départ dans le développement local. Sans aucun doute, elles finaliseront les réformes politiques avec l'objectif d'élire des assemblées élues du niveau escompté». Du côté du Mouvement de la société pour la paix, on se prépare depuis bien des semaines à ces élections locales, à travers lesquelles, il escompte élargir sa présence au sein des assemblée élues, stimulé qu'il est par son score aux élections législatives anticipées du 12 juin dernier. Des préparatifs aussi bien au plan des candidatures, que du programme électoral et de la campagne électorale. Le volet de la formation au sujet du contrôle et de la surveillance de l'opération électorale n'est pas omis par le parti que préside Abderezzak Makri, pour qui ces élections sont importantes, lui qui escompte faire son entrée au Conseil de la Nation à l'occasion du renouvellement partiel des membres de la Chambre haute du Parlement prévu à la fin de l'année en cours. Ce qui passe par une présence plus soutenue au sein des assemblées locales (APC et APW). M. K.