Le Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique (Cerefe) et l'Organisme algérien de l'accréditation (Algerac) ont signé, hier, une convention-cadre de coopération portant sur le développement et le renforcement de la qualité de l'infrastructure des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Cette nouvelle industrie, qui vise dans une large part l'éclairage public des zones d'ombre et des nouvelles villes, relève des préoccupations des hautes autorités du pays dans la politique énergétique nationale. Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Cette initiative s'inscrit dans les engagements des pouvoirs publics et la politique nationale de développement des énergies renouvelable dans son volet qualité qui se traduit par le renforcement de la confiance et l'amélioration des performances énergétiques nationales, a tenu à expliquer le P-dg d'Algerac à l'ouverture de la séance protocolaire. Il ajoutera, en présence du représentant du ministère des Energies renouvelables, que « les deux parties ont convenu de conjuguer leurs efforts pour créer une véritable synergie pour la promotion de la qualité des produits, des services et la durabilité des investissements engagés dans les secteurs des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique ». Et de poursuivre que l'initiative « contribuerait à la préservation des intérêts de l'économie nationale ainsi que le consommateur final en mettant en œuvre les outils de garantie nécessaires ». Dans le cadre de la signature de cette convention, le Cerefe et Algerac ont convenu d'œuvrer pour accompagner les laboratoires d'analyses et les organismes de contrôle et d'inspection du domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique dans un processus d'accréditation. On a annoncé aussi que le Cerefe et Algerac travailleront ensemble pour la mise en place de procédures de contrôle de qualité des systèmes à énergie renouvelable et efficacité énergétique. Ces procédures seront appuyées par des séminaires, programmes de formation et journées d'étude se rapportant aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique en Algérie. Questionné en marge de la signature de la convention, le P-dg d'Algerac, qui se dit d'abord réjoui pour la circonstance, expliquera que l'objectif de cette convention est la coordination entre les deux parties et la programmation de toute la politique de maîtrise de l'énergie renouvelable et par là même donner à cette nouvelle industrie le concept de la qualité, déclarant que « nous sommes appelés à mettre à la disposition des usagers un produit de qualité conforme aux normes internationales ». Plus explicitement, Boudissa Nouredine dira qu'Algerac se montre garant devant le Commissariat aux énergies renouvelables de la performance de l'industrie et la technologie par les résultats obtenus des laboratoires et des commissions d'inspection. Une performance qui repose sur les normes de contrôle établies par des compétences nationales destinées à la production nationale et aux produits importés conformément aux spécificités géographiques et climatiques de l'Algérie. Alors que sur le plan du contrôle du marché, il dira qu'il incombe directement au ministère du Commerce. Enfin, à propos du volet inhérent à l'éclairage public, dont le commissaire aux énergies renouvelables rappelle qu'il figure parmi les préoccupations des hautes autorités du pays, il dira que l'Etat adopte une politique de généralisation des panneaux solaires et des batteries de stockage qu'Algerac se porte garant du contrôle de tous les équipements avant leur commercialisation sur le marché national. Et c'est dans ce sens que le DG d'Algerac Boudissa Nouredine abonde en rappelant la priorité accordée à l'éclairage public en zones d'ombre et au Sud. Sur ce point justement, le professeur Nouredine Yassaa du Cerefe intervient pour insister sur la nécessité de la réussite de la politique de l'éclairage public en Algérie. A. B.