La JS Kabylie, qui affronte les FAR de Rabat samedi 16 octobre, en match aller du 2e tour préliminaire de la Coupe de la CAF, s'envolera aujourd'hui à destination du Maroc. Une rencontre pour laquelle les Canaris ont failli déclarer forfait, faute d'une autorisation des autorités pour affréter un vol spécial, avant que la direction du club ne trouve un autre plan de vol capable d'embarquer toute la délégation au départ d'Alger. L'équipe doit ainsi rallier d'abord Tunis avant de rejoindre Casablanca, soit un périple de toute une journée, et ce, en raison de la fermeture des frontières entre l'Algérie et le Maroc. La rencontre étant programmée samedi, les Canaris auront droit à deux séances d'entraînement sur place. Une rencontre qui s'annonce toutefois difficile pour les Canaris, qui n'ont pas disputé de rencontres officielles depuis plusieurs semaines, soit depuis la fin du Championnat de la Ligue 1 en août dernier, d'autant plus que l'équipe dispose de deux effectifs, soit une équipe composée des joueurs ayant des licences CAF, envoyées par l'ancienne direction, présidée par Chérif Mellal, et la nouvelle composée des nouveaux éléments recrutés pratiquement par la nouvelle direction, celle de Yazid Iarichène. D'ailleurs, les quelques matchs amicaux disputés par l'effectif qualifié pour la CAF, n'ont pas rassuré et l'entraîneur Henri Stambouli et les supporters. «On va essayer de perturber les FAR et de créer la surprise. Dans les matchs de Coupe, lorsque de petites équipes affrontent les grandes équipes, elles font tout pour créer la surprise (...) Certes, on accuse un certain retard par rapport à notre adversaire qui sera à son 7e ou 8e match officiel. On avait essayé de rattraper notre retard par des matchs d'application et amicaux. On travaille aussi le volet physique et nos automatismes», a déclaré Stambouli qui affirme que le match face aux FAR «sera le match du petit poucet contre l'ogre». Quant à la qualité de son effectif, le technicien français explique que même si l'effectif a été totalement remanié, la JSK a une réputation à défendre. «Je continue toujours à découvrir le groupe et la hiérarchie n'est pas encore établie. Comme l'équipe a été remaniée à 70%, je compterai sur les jeunes, sur les anciens qui sont restés et une ou deux nouvelles recrues. Pour moi, il n'y a pas de jeunes ou anciens, c'est la réalité du terrain qui compte», dira-t-il. A. A.