C'est depuis le pôle touristique de l'Ahaggar que le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Yacine Hammadi, a, lors d'une visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Tamanrasset, donné officiellement le coup d'envoi de la saison touristique saharienne 2021-2022. En marge de sa visite, le ministre a souligné la nécessité de plafonner les prix dans les établissements hôteliers, en se basant sur une tarification étudiée et raisonnable à la portée de toutes les couches de touristes. Pour ce faire, il a indiqué qu'une commission conjointe entre son département et celui du commerce va procéder à une révision des tarifs des prestations hôtelières et à leur plafonnement, à l'effet de développer davantage le tourisme dans les régions du sud du pays, voire même la nécessité de faire des promotions et revoir à la baisse, s'il le faut, les prix des séjours dans les hôtels et dans les complexes touristiques pour les adapter à la situation sociale des citoyens, notamment les amateurs et les aventuriers du tourisme saharien. À l'hôtel Tahat, qui a rouvert ses portes après une opération de restauration, le membre du gouvernement a assuré les opérateurs et les promoteurs locaux du tourisme, qui lui ont fait part de leurs préoccupations concernant la promotion et la commercialisation des produits touristiques du terroir et la formation des guides et des accompagnateurs spécialisés dans les terrains, que son ministère accompagnera ses partenaires, notamment les agences et les offices de voyage, en vue d'initier des actions permettant aux touristes de découvrir la richesse des sites archéologiques, historiques et l'aventure culturelle que recèlent les régions du sud du pays, notamment les capitales de l'Ahaggar, du Touat et de Gouarara. Comme il n'a pas manqué de souligner que la question de la formation serait prise en charge par ses services en coordination avec le ministère de la Formation professionnelle pour la formation des guides. À propos des touristes étrangers, le ministre a souligné que toutes les agences de voyages agréées par l'Etat peuvent promouvoir le tourisme par l'octroi de visas collectifs à travers la formulation de demandes, et de ce fait, attirer un grand nombre de touristes étrangers. Enfin, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat a assisté, en marge de sa visite, à des exhibitions de takouba (danse populaire à l'épée) et des chants du tindi, sous le décor des tentes sahariennes et une course de méharistes. B. Henine