La wilaya de Naâma est en phase de mener sa première expérience de la culture du colza (Brassica napus), une plante oléagineuse, destinée à la préparation de l'huile alimentaire, à l'alimentation animale mais aussi à la production de biocarburant. Quelque 160 ha sont réservés à cette culture au niveau des exploitations agricoles de la wilaya, dont 5 ha sont projetés comme première expérience au niveau de l'exploitation agricole Maâmar-Talbi au titre de la saison agricole 2021-2022. C'est ce que nous avons appris du directeur de la station de l'Institut technologique des grandes cultures (ITGC) de Saïda, en marge d'une rencontre de vulgarisation avec les agriculteurs au niveau de la commune Asla, où sera lancée cette première expérience. La DSA (Direction des services agricoles) a indiqué, pour sa part, que ses services ont entamé une série de mesures (formation, conseils et suivi), permettant d'accompagner les agriculteurs ayant opté pour cette culture, pour la réussite de cette première expérience, à travers la mise en place d'un itinéraire technique de cette filière agricole nouvelle, en leur fournissant, dans les plus brefs délais, les semences, les engrais et les moyens nécessaires, en collaboration avec la coopérative de céréales et de légumes secs (CCLS) de la wilaya, puisque la mise en terre du colza devrait commencer de la mi-novembre à début décembre, alors que la récolte se fera dans cinq à six mois, soit avril et mai. Notons que le colza (Brassica napus), est cultivé partout dans le monde et même en Algérie, mais principalement dans les zones tempérées et fraîches. C'est une plante annuelle dont l'origine est néerlandaise, et dont le nom se traduit par «graine de chou». Les fleurs de colza sont d'un jaune éclatant et produisent un nectar abondant, avec lequel les abeilles font un miel riche en glucose et de couleur claire. La filière de la culture du colza présente des avantages environnementaux non négligeables, surtout quand les caractéristiques naturelles sont réunies, principalement : la nature du sol, les ressources en eau et le mode d'irrigation, mais aussi le climat de la région. Elle permet, en effet, de piéger les nitrates contenus dans le sol et, par conséquent, de lutter contre la pollution des nappes. B. Henine Les bureaux de vote itinérants réduits de 50% Neuf bureaux de vote itinérants ont été maintenus pour les prochaines élections locales au niveau de la wilaya de Naâma, contrairement aux élections passées où la wilaya disposait de 19 bureaux itinérants pour les électeurs nomades vivant dans les zones éparses, a indiqué l'Anie/Naâma. Cette mesure, nous dit-on, a permis l'ouverture de bureaux fixes au niveau de certains regroupements d'habitations, pour atteindre 414 bureaux (225 pour les hommes, 170 pour femmes et 19 mixtes) répartis à travers 78 centres, pour 171 641 électeurs. B. H. Un décès au monoxyde de carbone Un homme de 36 ans a trouvé la mort après l'inhalation du monoxyde de carbone qui s'est dégagé d'un appareil de chauffage. Cette intoxication au monoxyde de carbone s'est produite dans la nuit de lundi à mardi dans le domicile familial sis à Naâma. Depuis le début de cette année, plusieurs interventions ont été effectuées par les pompiers, uniquement pour sauver les sujets atteints par ce tueur silencieux, a indiqué la Protection civile de Naâma. Il s'agit d'un gaz incolore et inodore qui, en cas d'inhalation, empêche le sang de transporter l'oxygène. Il émane des appareils de chauffage, généralement mal installés, contrefaits ou vétustes. Dans ce contexte, la Protection civile de la wilaya de Naâma a élaboré un programme de lutte contre l'asphyxie au monoxyde de carbone. Une énième campagne d'information, de sensibilisation et de prévention, durant les périodes automnale et hivernale, qui touchera encore davantage — au vu des risques domestiques enregistrés quotidiennement — les lieux publics (marchés hebdos, établissements scolaires, mosquées, etc.), a indiqué la DPC de Naâma. B. H.