SOPHIE SCHOLL - LES DERNIERS JOURS Portrait d�une h�ro�ne allemande Arte, 07/10/2010 � 20h40 Genre : film - historique Origine : Allemagne Ann�e de r�alisation : 2005 R�alisation : Marc Rothemund Distribution : Julia Jentsch (Sophie Scholl), J�rg Hube (Robert Scholl), Petra Kelling (Magdalena Scholl), Franz Staber (Werner Scholl), Munich, 1943. Tandis que Hitler m�ne une guerre d�vastatrice � travers l'Europe, un groupe de jeunes �tudiants forment un mouvement de r�sistance, La Rose Blanche, appelant � la chute du Troisi�me Reich. D'ob�dience pacifique, les membres de La Rose Blanche propagent des tracts antinazis, couvrent les murs de la ville de slogans et invitent la jeunesse du pays � se mobiliser. Le 18 f�vrier, Hans Scholl et sa s�ur Sophie - qui font partie du noyau dur du mouvement - sont aper�us par le concierge de l'universit� de Munich en train de jeter des centaines de tracts du haut du deuxi�me �tage donnant sur le hall... Le film retrace les 6 derniers jours de la vie de la jeune �tudiante, du 17 au 23 f�vrier 1943, depuis le lancement de tracts dans le hall de l'universit� de Munich, son arrestation, son interrogatoire jusqu'� son ex�cution. Sophie et Hans ont une relation de fraternit� tr�s forte qui se surajoute � la motivation de leur engagement citoyen : leur but est d'alerter leurs compatriotes des chim�res du r�gime. D�s l'arrestation, les deux suspects sont tenus � l'�cart par le secret de l'instruction. Le point de vue se concentre donc sur la vision de Sophie, et souligne son �tat de solitude face � la m�canique bureaucratique dont elle est l'objet. La prisonni�re communiste qui l'accueille dans les ge�les du commissariat central est le personnage qui, par ses conversations avec Sophie, lui permet de r�v�ler le sens tragique de sa condition humaine, par ses aspirations de vie amoureuse. En parall�le, les sc�nes d'entretien avec l'enqu�teur Robert Mohr sont le terrain d'une confrontation qui rejaillit sur le sens de l'Histoire qui fait d�bat dans l'historiographie allemande actuelle : Sophie Scholl et Robert Mohr confrontent des points de vue sur le droit, le sens national de l'engagement et la morale ; ces points de vue synth�tisent tout le foss� qui s'est creus� entre, pour l'une, l'Allemagne d�mocratique d'apr�s-guerre �prise de pacifisme et d'�panouissement personnel, et pour l'autre, la situation de l'Allemagne des ann�es vingt dont le pr�sent du film est la cons�quence, et r�prouve tout d�faitisme qui m�nerait � envisager l'occupation de son pays par une tutelle �trang�re. La concentration des pouvoirs effectu�e depuis l'accession au pouvoir des nazis fournit le contexte pr�alable � cette divergence radicale entre deux compatriotes telle que le montre le film : cet enqu�teur de la police fait son travail de mani�re professionnelle, sans que pointe le moindre rattachement partisan � l'id�ologie fasciste (que l'on retrouve indubitablement dans l'attitude crisp�e du sous-fifre qui surveille les d�placements de Sophie, ainsi que dans celle du juge nazi). Leurs �changes, ind�pendants de l'influence du pouvoir en place, sont illustratifs de l'�volution de la pens�e du peuple avant et apr�s le conflit. Les proc�s-verbaux � partir desquels se base le film ont �t� fid�lement retranscrits. Couverte de r�compenses dans les festivals internationaux, cette reconstitution des six derniers jours de la courte vie de la jeune Sophie Scholl, figure lumineuse de la r�sistance allemande au nazisme, a rencontr� un grand succ�s aupr�s du public. Construit autour de la confrontation entre la jeune fille et l�agent de la Gestapo charg� de conduire son interrogatoire, ce film � la mise en sc�ne sobre et �pur�e prend peu � peu la forme d�un huis clos gla�ant, gr�ce � son sc�nariste Fred Breinersdorfer, qui a pu s�appuyer sur des notes pr�cises comprenant les proc�s-verbaux des interrogatoires men�s par la Gestapo, conserv�es dans les archives ouvertes au public apr�s la chute du Mur. Outre cette approche tr�s document�e, le film b�n�ficie de l�interpr�tation poignante de l�actrice Julia Jentsch, vue auparavant dans The Edukators de Hans Weingartner. Elle incarne avec douceur et conviction une jeune fille qui, par son courage et sa droiture, appara�t, aujourd�hui encore, comme une figure de l�h�ro�sme. Une journ�e en enfer TF1 10/10/2010 � 20h45 Genre : film - action Origine : Etats- Unis Ann�e de r�alisation : 1995 R�alisation : John McTiernan Distribution : Bruce Willis (John McClane), Kevin Chamberlin (Charles Weiss), Sharon Washington (l'officier de police Jane), Stephen Pearlman (Dr Schiller), Aldis Hodge (Raymond), Jeremy Irons (�Simon�), Samuel L. Jackson (Zeus) Une bombe pos�e dans l'un des plus grands magasins de New York fait de nombreuses victimes. Simon, l'auteur de l'attentat, menace de recommencer si la police ne suit pas � la lettre ses instructions. Il impose au lieutenant de police McClane une r�gle du jeu � respecter dans un temps imparti. Dans le cas contraire, une nouvelle bombe explosera. La premi�re �preuve consiste pour McClane � traverser les rues de Harlem, en homme-sandwich, couvert de slogans racistes. Poursuivi par des tueurs acharn�s � sa perte, McClane �chappe � la mort gr�ce � l'intervention de Zeus, un commer�ant du quartier. Zeus se voit contraint de participer au �jeu� de Simon.. Casting haut de gamme pour un film d'action tr�s spectaculaire. Une journ�e en enfer est le troisi�me opus de la t�tralogie Die Hard et fut en 1995 le plus gros succ�s mondial au Box-office annuel, avec des recettes cumul�es d�passant les 366 millions. La Rupture Mbc Max, mercredi 13 � 23 h �tats-Unis Le bonheur de Brooke, propri�taire d'une galerie d'art, et de Gary, un populaire guide touristique, aura �t� de courte dur�e. En effet, depuis que les deux tourtereaux ont emm�nag� ensemble dans un condo, Brooke se d�carcasse pour entretenir leur nid douillet tandis que Gary v�g�te devant la t�l�vision, imperm�able � toutes les responsabilit�s domestiques. Un d�ner de famille provoque l'in�vitable rupture, assortie d'un dilemme corn�lien : qui gardera le condo ? Chacun le revendiquant, les deux ex restent sur leurs positions, et se partagent ce qui d�sormais ressemble � un champ min�. De fait, leur relation atteint un tel degr� d'animosit� qu'il suffirait d'un courant d'air pour ranimer leur flamme...