La JS Kabylie, qui doit affronter dimanche 28 novembre l'équipe de Royal Leopards d'Eswatini (Swaziland) en match aller des barrages (16es de finale bis) de la Coupe de la CAF, est confrontée au problème de plan de vol. Habituellement, la JSK se déplace dans les pays africains sur des vols spéciaux, mais cette année, depuis l'arrivée d'une nouvelle direction, elle évoque le coût très élevé d'un vol spécial pour l'extrême sud du continent, puisque le Swaziland est situé au nord-est de l'Afrique du Sud, distant de 10 615 km d'Alger. Pour rallier le Swaziland, à défaut d'un vol spécial, la direction de la JSK a deux possibilités : soit avec la compagnie Qatar Airways pour 22h 45min de vol ou avec Air France, 23h 20min de vol. Yazid Iarichène, président du conseil d'administration de la SSPA/JSK, a affirmé la semaine dernière qu'il songeait beaucoup plus à demander un vol spécial, peu importe le coût. Le départ de la JSK est prévu pour le 25 du mois et le retour pour le 29, soit au lendemain de la rencontre face aux Leopards. Lors du tour précédent, pour rallier le Maroc, la délégation des Canaris avait embarqué d'abord pour Tunis puis Rabat. Souayah regagne Alger L'entraîneur tunisien de la JS Kabylie, absent vendredi lors de la 4e journée de Ligue 1 face au RC Arbaâ, devait rentrer hier, pour reprendre son travail à la barre technique. Critiqué pour avoir abandonné l'équipe à un moment important, des échos ont fait état qu'avant la signature de son contrat avec la JSK, le technicien tunisien aurait exigé à ce qu'il soit libéré les 19 et 20 novembre courant pour qu'il rentre chez lui célébrer le mariage de son fils. Une décision que les supporters des Canaris n'ont pas appréciée, incombant l'échec concédé vendredi au stade de Tizi-Ouzou aux choix tactiques de l'entraîneur Kaced. Sur les réseaux sociaux, ils sont pratiquement unanimes pour dire que si la JS Kabylie a été tenue en échec par la lanterne rouge, c'est à cause des choix de l'entraîneur. Les supporters, qui sont encore fidèles à Chérif Mellal, ont profité de l'occasion, quatre matchs et quatre nuls, pour critiquer la gestion de la nouvelle direction, présidée par Iarichène. C'est dire que les fans des Canaris sont partagés cette saison ; entre les pro-Mellal et les pro-Iarichène. Sur les réseaux sociaux, ils échangent des insultes, chacun y va de ses commentaires, alors que ceux qui se disent «vrais supporters» tentent d'apaiser les tensions en rappelant à tout le monde que seul l'intérêt de la JSK doit être au-dessus de toute autre considération. «La JSK, ce n'est ni Mellal ni Yarichène, c'est toute une région, une époque et une histoire», ont-ils écrit pour sensibiliser tous les amoureux des Canaris. A. A.