L�universit� Mohamed-Boudiaf (ex- USTO) va peut-�tre conna�tre son premier mouvement de revendication d��tudiants pour cette rentr�e universitaire 2010/2011, et la contestation viendrait de l��cole d�architecture. C�est � partir d�aujourd�hui que les �tudiants en architecture sont appel�s par l�Ugel � observer un mouvement de protestation, pour d�noncer les pratiques du d�partement d�architecture et le syst�me LMD. Dans le communiqu� adress� � notre r�daction, cette organisation estudiantine proteste contre la non- application de la note de rachat fix� � 9,4 ou plus exactement l�application s�lective de ce bar�me qui aurait profit� � certains �tudiants et pas � d�autres. L�autre question qui provoque des remous dans bien des d�partements ce sont les cons�quences directes du syst�me LMD. Nombre d��tudiants, quelles que soient leurs sp�cialit�s, se sont vu priv�s d�inscription au master apr�s avoir termin� leurs 3 ann�es de licence. Un blocage qui, selon des �tudiants, les prive de leurs droits � poursuivre leurs �tudes et rend encore plus incertains leur avenir et leur entr�e sur le march� du travail. D�s lors, s�interrogeait un groupe d��tudiants, �que voulez-vous qu�on fasse avec une licence d�architecture ? On ne sait m�me pas � quoi cela correspond� On ne peut rien faire avec !�. La question se pose aussi pour d�autres sp�cialit�s. �Une licence en g�nie-civil cela ne m�ouvre aucun poste c�est fini l�ing�niorat dans la fac avec ce syst�me LMD�, surench�rit un autre. Pourtant, au d�but de son instauration, nombre d�organisations estudiantines avaient soutenu l�introduction du LMD, il s��tait trouv� par contre des enseignants pour le refuser car ils avaient pressenti l�effet pervers. �Ce syst�me est voulu pour exclure des cycles de formation longue et donner aux grandes �coles les formations d�ing�niorats�, nous avait expliqu� un enseignants de l�universit� Mohamed- Boudiaf. Ce qui se passe � l��cole d�architecture va-t-il avoir un effet boule de neige ? Fay�al M. Le jeune harrag a �t� enterr� � Ceuta Comme nous l�avons d�j� rapport� dans notre �dition de samedi dernier, les autorit�s espagnoles ont demand� une somme de 7 000 euros pour rapatrier le corps en Alg�rie du jeune B. Abdelhalim. Malgr� les efforts d�ploy�s par sa famille et la chaine de solidarit� des citoyens d�Ouled Boughalem qui ont r�ussi � r�unir l�argent, le l�giste de l�h�pital de Ceuta a refus� le rapatriement du corps du fait de son �tat de composition tr�s avanc�, les services fun�raires de l�h�pital n�ayant pas pu l�embaumer. Le jeune B. Abdelhalim a �t� enterr� au cimeti�re musulman Sidi M�barek en pr�sence de quelques Marocains demeurant dans cette ville et de ses deux cousins qui ont film� les obs�ques.