L'élimination précoce des protégés de Belmadi de cette 33e Coupe d'Afrique des Nations nous rappelle le mauvais souvenir de Ziguinchor (Sénégal) en 1992 quand les Algériens avaient quitté la compétition, alors qu'ils étaient les champions d'Afrique deux ans auparavant à Alger. Lors de cette Coupe d'Afrique au Sénégal, les Verts avaient été accrochés par le Congo (1-1) puis balayés par la Côte d'Ivoire (0-3). Pourtant à l'époque, on avait de bons joueurs, à l'image de Madjer, Menad, Chérif-el-Ouazzani, Medane, Bouafia, Saïb, Bouiche, lesquels ont quitté prématurément la compétition à la grande surprise de tous. Ce scénario est réédité lors de ce tournoi du Cameroun où les coéquipiers de Mahrez étaient méconnaissables lors des trois matchs. Les trois compartiments n'avaient pas tenu leurs rôles comme ils l'avaient si bien fait durant les trois dernières années au cours desquelles les hommes de Belmadi ont donné satisfaction au peuple algérien avec ce record d'invincibilité de 35 matchs sans défaite. Aujourd'hui, la compétition est prématurément terminée pour nos internationaux qui, dans quelques semaines, devront se lancer dans une échéance aussi importante qu'est la qualification à la Coupe du monde. Le public algérien, fin connaisseur de l'abc du football, est derrière son équipe et son coach qui ont su nous rendre le sourire et ont créé la terreur partout sur les stades d'Afrique, à tel point que tout le monde nous enviait la richesse de l'effectif de l'équipe nationale. Les Algériens devront soutenir cette équipe nationale et lui faire confiance car, nous attendons beaucoup d'elle, à commencer par le match barrage qualificatif pour la Coupe du monde et surtout la prochaine Coupe du monde qui aura lieu au Qatar en compagnie du gotha des nations du football mondial. Belmadi aura peu de temps devant lui pour décortiquer les causes de cet échec du Cameroun et trouver les solutions idéales pour redynamiser ses troupes, en vue des matchs de mars prochain. S. B.