Tout le monde sait que le chemin vers une qualification est aussi moins long que dans d'autres compétitions. Et cette qualification se jouera demain, jeudi à 17h. Un match que qualifie toute la nation de finale, et en vérité, elle a toutes les caractéristiques d'une finale de coupe d'Afrique, c'est pourquoi qu'il faudrait la gagner, et surtout ne pas trébucher en chemin. Ce qui n'a pas fonctionné ce dimanche face à la Guinée Equatoriale, étonne plus d'un, à commencer par ce journal africain, qui estime que les Verts restent, pour l'heure, méconnaissables dans le jeu et il va aussi falloir progresser sur ce point pour espérer passer. Avant de souligner que «les tenants du titre ont encore l'avantage d'être maîtres de leur destin et ils savent aussi qu'ils ont les moyens de battre la Côte d'Ivoire jeudi s'ils retrouvent leur football». Toute la nation fait confiance aux Verts Commentaires, débats, reportages, interviews et analyses s'enchaînent depuis cette défaite. L'ensemble des médias nationaux et souvent aussi par des médias étrangers continuent à décortiquer les causes de cette chute – inattendue. Ce qui apparaît logique au regard de la place qu'occupe l'équipe nationale algérienne sur le continent africain, notamment avec ses 35 matchs sans échecs. La seule raison serait bien le stresse qui pèserait sur l'ensemble du groupe, en sa qualité de champion d'Afrique et la mauvaise préparation à Doha, sans l'ensemble des joueurs pour cause de Covid-19 et des conséquences des refus des clubs de libérer leurs joueurs internationaux africains pour rejoindre leurs clubs respectifs pour une meilleure préparation. Aliou Cissé prévient Lors de sa conférence de presse avant le match, Aliou Cissé rappellera qu'il n'existe pas d'équipes faibles «il ne faut pas vous tromper, les années passent et la formation prend du volume et les jeunes apparaissent. Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, à la prudence, avant de défier le Malawi lors de la dernière journée du groupe B. «Ça ne sera pas un match facile. Ce qui est arrivé à l'Algérie peut arriver à toutes les équipes dites favorites. Il n'y a plus de Petit Poucet sur le continent africain», a prévenu le technicien en conférence de presse. Personne ne souhaite revenir aux années 2017 dominée par une impression d'impuissance qui rappelle davantage la campagne cauchemardesque de ces années que celle victorieuse de 2019... «On n'abandonne pas. Si c'est difficile de croire en nous en ce moment, moi je crois en mes joueurs», a martelé Belmadi en conférence de presse. Des mots dont le groupe va devoir faire son leitmotiv pour arracher la qualification. Une équipe exceptionnelle, malgré tout Un journal électronique africain rappelle comment sont arrivés les Verts au Cameroun. Forte de sa série d'invincibilité et d'un match de préparation tranquillement survolé contre le Ghana (3-0), l'Algérie a débarqué au Cameroun en pleine confiance. Lors de leur première sortie, le journal trouve la production des Fennecs face à la Sierra leçons «indigne (0-0)», avant de tomber sur un Mohamed Kamara en état de grâce dans le but adverse durant le second acte. «Malchance» ou «Maladresse» Comme tous les internationaux, il s'interroge sur «les absences de Bennacer ou encore de Zerrouki avant d'évoquer un autre facteur celui de la chaleur qui serait également la cause (le match était programmé à 13h locale) ce qui peut alors faire office de circonstances atténuantes et étayer la thèse du premier match raté». Mais comme tous les observateurs, il est plus difficile en revanche de trouver des explications au douloureux revers de dimanche contre la Guinée Equatoriale (0-1), qui met fin à une série d'invincibilité de 35 matchs. Mis à part Zerrouki, «les Vert alignaient leur équipe-type et le match avait lieu en soirée, sur une pelouse de Japoma certes très détériorée, mais du même genre que celle de Blida, qui n'a pas empêché les Algériens d'enchaîner les victoires ces derniers mois». Avec un double arrêt exceptionnel d'Owono, un sauvetage miraculeux d'Obiang devant son but, un improbable raté de Slimani ou encore deux buts refusés pour hors-jeu, la «malchance» ou «maladresse» évoquée par le sélectionneur Djamel Belmadi est bien réelle, mais on ne peut s'empêcher de penser que le mal est plus profond. Dimanche, combien d'actions dont il a le secret, Riyad Mahrez a-t-il initié, combien de caviars Youcef Belaïli, si juste habituellement, a-t-il glissé ? Beaucoup trop peu... Mais c'est surtout dans les têtes que tout se joue. Demain, ce sera un autre jour à fêter pour les Verts. Enfin, quatre autres matchs importants sont au programme dans l'après-midi de demain jeudi. Algérie – Côte d'Ivoire bien sûr. Les autres rencontres, Sierra Leone, 3e au classement avec 2 points face à la Guinée équatoriale (groupe E) 2e au classement avec 3 points. Une rencontre qui va se disputer dans un climat d'énervement et d'excitation, pour la première et deuxième place avec pour objectif d'éviter aux Algériens de piquer leur place en cas de victoire face à la Côte d'Ivoire. Pour se faire, la Guinée Equatoriale fera appel aux mêmes outils qui ont fait que l'Algérie n'a pu venir à bout lors du dernier face à face. Groupe E : Gambie – Tunisie. Une autre affiche. Pour la première tenter de sauvegarder sa lancée afin de rester aux commandes du groupe, les Tunisiens visent la première place ou la seconde, c'est selon. Groupe F : Mali – Mauritanie. Pari difficile pour la Mauritanie qui jouera toutes ses cartes contre le Mali, qui reste une équipe très dynamique et qui se battra pour finir en première ou seconde place. Le football n'a jamais été une science exacte. H. Hichem n Bein sports max : Egypte – Soudan à 20h n Bein sports 1 : Guinée-Bissau – Nigeria à 20h