Le couscous, plat préféré du grand Gargantua ? En tout cas, il y a de quoi faire tout un plat : François Rabelais l'évoque dans Gargantua en 1542 : on sert «force coscossons» à un fastueux souper composé d'un grand nombre de plats. L'écrivain français avait entendu le mot «couscoussou» en Provence, écrit Lazare Sainéan dans La langue de Rabelais (1922-1923) : des «boulettes de farine et de viande que l'on fait frire dans l'huile». Un plat qui est fort en usage en Algérie et dans une grande partie de l'intérieur de l'Afrique, précise-t-il encore. Alexandre Dumas, lui, parle du «coussou coussou». En Algérie aussi, la prononciation du nom de ce plat «national» algérien diffère d'une région à une autre. Donc, Il n'y a pas de quoi faire tout un plat ! K. B. [email protected]