Le nouveau programme national de mise � niveau, applicable pendant 5 ans au profit de 20 000 entreprises et dot� d�une enveloppe cons�quente de 3,5 milliards d�euros, r�ussira-t-il ? Quelles conditions doivent-elles �tre r�unies pour assurer le succ�s de ce programme ? Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Un enjeu crucial d�autant que les actions lanc�es en mati�re de mise � niveau durant la d�cade �coul�e ont �chou�, au grand dam du pr�sident du Conseil national consultatif de la petite et moyenne entreprise. H�te hier de la Cha�ne III de la Radio nationale, Za�m Bensaci a estim� que �nous n�avons pas r�ussi le challenge de la mise � niveau�. Preuve en est, selon lui, le programme euro-m�diterran�en Meda I n�a abouti que pour 3 50 entreprises, le programme Meda II, encore en cours, a �t� �largi aux questions de la comp�titivit� et de l�appui institutionnel et le programme �labor� par l�ex-minist�re de la PME �n�a pas donn� les fruits escompt�s�. Pour l�h�te de la radio, �nous ne sommes pas encore arriv�s � une v�ritable mise � niveau�. Cet �chec, Za�m Bensaci l�explique par le fait que �les m�canismes mis en place n�ont pas r�pondu aux attentes� et que �nous n�avons pas suivi les �tapes n�cessaires pour une mise � niveau continue�. D�o� la n�cessit�, selon lui, de �prendre � bras-le-corps ce dossier�, � travers le lancement d�un programme �ambitieux � de mise � niveau. A charge cependant, clame le pr�sident du CNC-PME, soucieux de ne pas rater le rendez- vous, que �tout l�environnement soit mis � niveau� et que l�on installe des organes de contr�le et de suivi de l�application des proc�dures. Mais aussi que la transparence totale soit assur�e, des proc�dures de mise � niveau et des crit�res d��ligibilit� soient fix�s et que l�encadrement op�rationnel et humain r�ponde aux attentes, rel�ve M. Bensaci. Ce qui rel�ve des missions d�un comit� national de suivi de la mise � niveau de la PME qui sera install� prochainement sous l��gide du minist�re de l�Industrie et de la Promotion des investissements. Outre le pr�sident du CNC-PME, des experts et des comp�tences nationales feraient partie de ce comit� dont la composition d�finitive sera arr�t�e par le d�partement minist�riel de Mohamed Benmeradi. A ce propos, Za�m Bensaci a indiqu� que ce comit� devra �laborer des recommandations et les soumettre au minist�re de l�Industrie, avant la fin de l�ann�e. Comme il faudra que les entreprises b�n�ficiaires (4 000 unit�s par an) choisissent elles-m�mes les bureaux d��tude appel�s � les accompagner durant le process. De �droit alg�rien�, pr�cise-t-il, ces bureaux d��tude seront s�lectionn�s par l�Agence nationale de d�veloppement de la PME (ANDPME), en charge de la gestion globale de ce nouveau programme. Et d�autant qu�il s�agit de veiller � une gestion rigoureuse des deniers publics allou�s et mettre des �garde-fous� en vue d��viter les errements. Autre condition, les entreprises doivent s�impliquer, mettre � niveau leur mode de gestion et admettre le caract�re �continu� de ce processus qui peut �tre mis � jour et �rectifi�, le cas �ch�ant, selon l�invit� de la Cha�ne III, persuad� qu�il faut faire confiance � la majorit� des entreprises alg�riennes.