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LA DERNIERE
L'�IL EN COIN En attendant le mouton, le jambon...
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 11 - 2010

Les sempiternelles j�r�miades sur le prix du mouton, sur la sp�culation des affreux maquignons ne vont pas tarder � pointer du nez � et sans aucun effet ! � sur les signaux de l�ENTV. Rien que du r�chauff�, en quelque sorte...
Aussi, int�ressons-nous plut�t � ce qui est nouveau et � ce �m�tier� de Miss m�t�o qui m�ne � tout si on passe par la case Canal +. En effet, si Louise Bourgoin est d�sormais l�h�ro�ne cin� de Luc Besson avec �Les aventures extraordinaires d�Ad�le Blanc-sec�, c�est l�autre Anne Depetrini qui passe r�alisatrice avec �Il reste du jambon ?� sorti r�cemment (le 27 octobre) apr�s une promo t�l� infernale. Com�die romantique, ce film joue sur �les diff�rences culturelles entre Fran�ais de souche et Arabes issus de l�immigration�. Vaste programme. Pour l�occasion, l�ex-Miss m�t�o, ex-pr�sentatrice sur France 2, com�die, Teva... aura demand� � Ramzy B�dia qui partage son lit et sa vie (avec deux enfants au compteur) d�y tenir le premier r�le. Sans son Eric, le p�l� des �les, Ramzy est Djalil dans le film. Il est m�decin urgentiste, tout droit sorti de derri�re le p�riph� et il rencontre la charmante journaliste t�l�, belle blonde, la Justine Lacroix.. Les familles Boudaoud et Lacroix sont alors convi�es au rapprochement et au d�chirement de deux cultures, celle du jambon et celle du mouton ! Le sujet est plus voulu source de com�die que de drame. Jusqu�ici, seul Roshdy Zem avait os� aborder le sujet avec �Mauvaise foi� sous l�angle �juifs musulmans � avec la belle C�cile de France. Par contre, les Anglo-Saxons ont largement exploit� le filon et les couples mixtes se sont conjugu�s � l�infini dans Devine qui vient d�ner ce soir?, Fish and chips, Mariage � la grecque ou Joue-l� comme Beckham. C�est dire le gros morceau abord� par l�ex-Miss m�t�o et son dr�le de num�ro ayant choisi dans le film pour parents notre cher Fellag et la femme de caract�re diyalna, Beyouna... En face des Boudaoud, les Lacroix bon chic, bon genre, avec Marie-France Pisier et Jean-Luc Bideau, c�l�bre philosophe et digne repr�sentant de la �haute�. Et entre ces deux familles, une dr�le de tranche de jambon qui donne son titre au film et une anecdote que Ramzy Bedia a racont�e tout au long de la promo sur les plateaux t�l� : �Un jour, j�ai ouvert le frigo et j�ai vu une tranche de jambon. �a m�a rendu dingue, j�ai eu une r�action tr�s violente. Mais pour Anne comme pour moi, nous n��tions pas pr�ts de tout foutre en l�air pour une mis�rable tranche de jambon... � Point de d�part de l�id�e du film, ce jambon restera-t-il en travers de la gorge des Fellag, Beyouna, Djalil, Justine, Charles, Nicole, etc. ? Du titre farfelu aux critiques qui ont vu le film (et pas que les bandes-annonces) en passant par le nombre des entr�es durant toute une semaine (le film est sorti le 27 octobre dernier), cette nouvelle com�die sur la mixit� reste ti�de, lucide, mais pas pessimiste. Elle dit, en somme, non � la fusion entre les deux cultures, et� oui au compromis d�une fine tranche de jambon. Un jambon qui se consomme avec mod�ration sur le plan culturel, mais qui est infect d�s qu�il se place dans les saveurs politiques. Et pour preuve, ce soir...
Mitterand , l�autre version
Ce soir, �Infrarouge� sur le charismatique, �l�adul� Fran�ois Mitterand et �l�insipide � guerre d�Alg�rie� Au d�tour d�un documentaire sign� Fran�ois Malye et Benjamin Stora (une r�f�rence�), le magazine se promet de passer en revue les trois premi�res ann�es de la guerre d�Alg�rie et la face cach�e de l�ex-pr�sident, alors ministre de l�Int�rieur puis ministre de la Justice dans le gouvernement colonisateur de leur IVe R�publique. Celui qui avait pourtant aboli la peine de mort (en 1981) aura cautionn� la politique du pire et aura refus� dans plus de 80% des cas la gr�ce � des condamn�s � mort, militants du FLN. T�moins � charge ou � d�charge, les Gis�le Halimi, Roland Dumas, Robert Badinter, Jean Daniel ou Alg�riens (� d�couvrir ce soir) seront donc rest�s dans le non-dit jusqu�au jour d�aujourd�hui. Que les langues se d�lient, on est preneurs du moment que cela nous concerne et que cela met en berne une certaine rose aussi indigeste que le jambon infect !�
On les a compris�
Et c�est en restant dans le contexte de la rose et du jambon, qu�un Serge Moati proche du PS et s�rement glouton de charcuterie fran�aise lui le pied-noir tunisien�) aura r�alis� le �Je vous ai compris, De Gaulle� de mardi dernier. Une fiction documentaire de haute facture avec un Patrick Chesnais �poustouflant dans le r�le du �grand Charles� et une version in�dite quant au pouvoir de celui qui �donnera son ind�pendance � l�Alg�rie� apr�s avoir trahi les d�fenseurs de l�Alg�rie fran�aise, ceux qui voudront l�assassiner� L� aussi, y a � boire et � manger, et le documentaire qui aura suivi la diffusion de la fiction pr�-cit�e nous aura �difi�s. Dans �Le prix du pouvoir� r�alis� par Hugues Nancy (et produit par le m�me Serge Moati�), l�on propose une autre interpr�tation du fameux �Je vous ai compris� du 4 juin 1958� Lors de son discours ce jourl� � Alger, le g�n�ral n�aurait pas prononc� �Alg�rie fran�aise � et aurait dans son id�e, d�j�, �l�abandon� de l�Alg�rie et le l�chage des harkis. Mais le lendemain, � Mostaganem, n�a-t-il pas scand� � la cantonade �Vive l�Alg�rie fran�aise !� ??� On aura compris que le Serge Moati cherche d�cid�ment � noyer le poisson par ses docu-fictions et oublie par l� m�me un pan entier de l�histoire, celui des combattants pour l�ind�pendance de l�Alg�rie. Ces combattants, FLN ou pas, ici ou l�-bas, porteurs de valises ou �fellagas � ont rendu impuissant �le grand Charles� qui voulait imposer sa solution en Alg�rie. Cette solution (beurre et argent du beurre en �voquant Sahara et p�trole) est pass�e sous le nez de nombreux Fran�ais dits �canal historique�, autrement dit Fran�ais de souche. Ces derniers, � qui il ne reste que la nostalgie du bon vin et du succulent mechoui, font porter le chapeau de la guerre d�Alg�rie perdue tant�t � Mitterand, tant�t � De Gaulle. L�un dans l�autre, entre parachutistes, l�gion �trang�re, tortures et exactions de toutes sortes, les deux ex. ne doivent pas respirer la rose l� o� ils sont ; quant au jambon, ils en ont perdu le go�t.... Reste la t�l�. Elle passe son temps � machouiller l�histoire selon Moati, selon Stora, etc. Tel un chewing-gum de l��il, elle est en principe l� pour nous changer les id�es, mais, parfois, elle pr�tend vouloir nous laver le cerveau. Faut donc faire gaffe, les ex- Miss m�t�o, le Ramzy et ce qu�il reste de jambon (avec ou sans les Fellag, Beyouna, Le�la Bakhti, etc.), le souvenir des Mitterand, De Gaulle, etc., les versions historiques (�dulcor�es ou non) de France 2, France 3, etc., sont � consommer avec mod�ration et tr�s forte attention. Servies avec un zeste d�arri�re- pens�e, un rien de caresse dans le sens du poil et elles vous fichent votre culture en l�air ! Et comme le mois de novembre est le mois de tous les saints, nous voil� au moins pr�venus... Crue, cuite, s�ch�e ou fum�e, la cuisse du porc ne vaudra jamais le bon go�t du gigot de mouton de chez nous !
M. N.
50 films de John Wayne sur TCM
De 1926 � 1976, John Wayne aura tourn� dans quelque 170 films. Une majorit� de westerns et quelques autres o� il sera l�homme d�action qui porte en lui les valeurs positives de l�Am�ricain tranquille, forc�ment viril � et accessoirement macho. John Wayne, c�est le western, c�est Hollywood. C�est l�Am�rique. Il est d�ailleurs un pur Am�ricain. D�ascendance irlandaise et �cossaise, il na�t dans l�Iowa (en 1907), t�te dans l�enfance du d�sert Mojave (Californie) et termine sa croissance � Glendale, banlieue de Los Angeles. Sa famille est modeste. John Wayne ne s�appelle pas John Wayne. C�est le producteur de La piste des g�ants et son r�alisateur, Raoul Walsh, qui, en 1930, le baptisent ainsi, requ�rant le patronyme d�un g�n�ral fameux qu�ils font pr�c�der de John, car pr�nom simple. Avant cela, il �tait Marion Mitchell Morrison et, depuis l�adolescence, pour ceux qui le connaissent, le Duke, du nom de son chien. Le sobriquet restera. Au coll�ge, il s�est essay� au th��tre, un job d�ouvreur dans un cin�ma lui a donn� envie d��tre acteur, mais ses prestations se sont r�v�l�es catastrophiques. Il s�est repli� sur le sport. Excellant dans le football, il est recrut� dans l��quipe de l�universit� de Californie du Sud. C�est l� qu�il est remarqu� par Tom Mix, star du muet, qui lui propose un r�le. Reste Hollywood, mais comme accessoiriste. Il s�accroche, se fait des amis, comme John Ford, un cin�aste, fait de la figuration. Trois ans de ce r�gime. Et voil� la perspective du tapis rouge qui revient. La Fox cherche un acteur pour un western � gros budget. Raoul Walsh remarque l�accessoiriste. Il fait un essai, il est pris. Le 24 octobre 1930, c�est la premi�re de La piste des g�ants. Les lettres scintillent mais s��teignent aussit�t. C�est un �chec. Il est devenu John Wayne mais doit cachetonner. Il se lasse. Agent immobilier, ce serait mieux ? Non. Boxeur, alors ? Gu�re probant. Autant revenir aux studios, encha�ner les s�ries B. Il y fait le boxeur, le reporter, le cow-boy. Et puis, tiens, ce western, La chevauch�e fantastique. Plus ambitieux. C�est John Ford qui le dirige, durement d�ailleurs. Sa fa�on de marcher, se tenir, parler, tout y passe. C�est pour son bien lui dit-on et il avait raison. Le 15 f�vrier 1939, Wayne foule le tapis rouge de la premi�re. Son nom scintille et ne s��teindra plus. Il faut retenir quelques titres : La charge h�ro�que, La rivi�re rouge, L�homme qui tua Liberty Valance, La prisonni�re du d�sert, Rio Bravo, L�homme tranquille, 100 dollars pour un sh�rif(qui lui vaut un oscar). Et Alamo, en 1960, sa brillante premi�re mise en sc�ne. On pr�f�re oublier la seconde, Les b�rets verts, en 1968, o� se manifeste davantage l�ami de Reagan et Nixon que le r�alisateur. En 1976, trois ans avant sa mort, John Wayne appara�t une derni�re fois � l��cran. Dans Le dernier des g�ants.
R�veillon du nouvel an :
Arthur contre S�bastien
On prend les m�mes et on recommence ! Pour le soir du nouvel an sur France 2, Nagui avait �t� �voqu� avec une sp�ciale de �N�oubliez pas les paroles�, mais Patrick S�bastien garde finalement la place avec son �Grand Cabaret�. En face, TF1 fait toujours confiance � �Arthur et ses enfants� du 31.
Le premier clavier solaire sans fil !
Logitech lance le Solar K750, le premier clavier solaire, rechargeable � la lumi�re naturelle ou sous une lampe ! Il est sans fil, sans pile, �tonnamment autonome (il fonctionne plusieurs mois sans lumi�re) et il est magnifique. Il s'impose d'embl�e comme une des nouvelles r�f�rences du march�, et l'un des produits les plus green jamais con�u de la high-tech.


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