L�administration des douanes a mis en place des organes et des m�canismes pour lutter activement contre la corruption. L�inspecteur g�n�ral des Douanes alg�riennes a r�v�l�, hier, que 65 douaniers avaient �t� traduits devant la justice au cours du premier trimestre de l�ann�e 2010. Un chiffre qui a connu une hausse significative comparativement � 2009. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - L�inspecteur g�n�ral des Douanes a r�affirm�, hier, la volont� de lutter contre la corruption qui s�vit au sein de l�institution qu�il repr�sente. Invit� de l��mission matinale de la Cha�ne III, Abdelmadjid Mahrech a indiqu� que 65 douaniers ont �t� traduits devant la justice pour des affaires de corruption. �Au courant du premier semestre de l�ann�e 2010, nous avons d�pos� 65 plaintes contre des douaniers impliqu�s dans des affaires de corruption et de d�lits assimil�s. En 2009, les plaintes ont concern� 10 douaniers�, a-t-il expliqu�. Selon Abdelmadjid Mahrech, cette hausse significative est le r�sultat des �dizaines de mesures de contr�le mises en place par l�institution des douanes�. �La lutte contre la corruption au sein de l�institution est suivie de pr�s par le directeur g�n�ral des Douanes et par le ministre des Finances. Le ministre a d�ailleurs d�cid� de cr�er un comit� op�rationnel permanent compos� de hauts fonctionnaires relevant de l�Inspection g�n�rale des finances (IGF) et de l�Inspection g�n�rale des Douanes�. Pour plus d�efficacit�, la Direction g�n�rale des Douanes alg�riennes a �tabli une �cartographie des postes sensibles � la corruption�. �Nous tablons actuellement sur un avant-projet de cartographie de postes sensibles � la corruption. Nous avons identifi� tous les postes susceptibles d��tre une niche de corruption. Il y a un certain nombre de postes o� il existe des contacts directs entre les fonctionnaires et les importateurs. Nous sommes en phase de ma�triser ces postes. Aussi, nous faisons tout pour ne pas que la d�cision soit individuelle. Nous allons vers des d�cisions collectives afin de mieux ma�triser le ph�nom�ne de corruption. A titre d�exemple, certaines marchandises entrant en Alg�rie et qui d�passent le d�p�t l�gal de deux mois ne sont pas trait�es par un seul fonctionnaire. Cela devient du ressort d�un comit� compos� de trois fonctionnaires diff�rents : un inspecteur liquidateur, un inspecteur relevant de l�Inspection g�n�rale des Douanes et un inspecteur relevant de la lutte contre la fraude. Tout ceci est fait pour �viter que la d�cision soit individuelle. � Interrog� sur les affaires impliquant des douaniers � l�a�roport et au port d�Oran, Abdelmadjid Mahrech s�est content� de dire que les enqu�tes, confi�es aux services de s�curit�, sont actuellement en cours. �Ce sont les services de s�curit� qui traitent ces affaires. Elles consistent en des effets vestimentaires qui n�auraient jamais d� �tre dans des endroits autres que les lieux de d�p�t de ces marchandises. Actuellement, dans les a�roports nous utilisons la vid�osurveillance pour prouver n�importe quelle infraction. Il y a d�ailleurs deux types de vid�o, celle des services des Douanes et l�autre qui rel�ve des services de s�curit�. L�enqu�te va prouver si l�implication des douaniers est r�elle ou non.�