L�Association de m�decins sp�cialistes de la wilaya de A�n-Defla, que pr�side depuis sa cr�ation, en 2002, le Dr Larbi Bouamrane, a organis� samedi sa 3e journ�e m�dicale � Miliana, poursuivant, ainsi, son objectif de formation m�dicale continue � l�intention des m�decins g�n�ralistes. Cette manifestation scientifique a eu pour cadre un lieu prestigieux, la manufacture d�armes de l�Emir Abdelkader restaur�e et devenue mus�e d�histoire, situ� dans le quartier des Annassers entre Zougala et Miliana. A l�occasion, fid�le aux traditions, le responsable du mus�e, Abb�s K�bir, arch�ologue, a offert une visite guid�e de ce haut lieu de l�histoire. Le th�me retenu a concern� une pathologie dont souffre des milliers de personnes, � savoir l�asthme, une maladie qui touche, indique-ton, plus de 7% de la population juv�nile et plus de 6% de la population adulte, selon certaines statistiques. Deux �minents professeurs ont anim� cette manifestation scientifique, le Pr Hachemi Maouche du service de p�diatrie de l�h�pital de B�ni-Messous, Alger, et le Pr Nourredine Zerdouni, chef de service de pneumologie dans le m�me h�pital, expert aupr�s de l�OMS. Le Pr Maouche, dans une premi�re communication intitul�e �La strat�gie du diagnostic�, s�est attel� � pr�ciser que le diagnostic de l�asthme ne n�cessite pas de gros moyens techniques et qu�il peut �tre pos� ais�ment lors de l�examen clinique. Il a aussi rappel� les causes les plus connues de l�allergie respiratoire, � savoir les acariens, le pollen, certaines conditions atmosph�riques, un environnement pollu�. Ces facteurs seuls ou associ�s peuvent �tre � l�origine de la pathologie et d�clencher les crises chez des personnes ayant des pr�dispositions g�n�tiques, sans omettre les affections allergog�nes ant�rieures mal trait�es telles que la rhinite. L�intervenant a recommand� � ses confr�res pr�sents de ne pas cacher la v�rit� aux parents, une fois le diagnostic pos� et aussi de ne pas user de termes traduisant une v�rit� voil�e telle que �d�but d�asthme� ou �d�but d�allergie�, une phras�ologie trompeuse pour les parents. Sa 2e communication a port� sur �l��ducation th�rapeutique de l�enfant et de sa famille� o� il exhorte les m�decins � expliquer � l�enfant et aux parents les manifestations symptomatiques de la maladie, les signes de gravit� de la crise et les m�thodes pour y faire face. Pour ce qui est de la th�rapeutique, le Pr Maouche recommande imp�rativement de recourir aux a�rosols �qui doivent �tre les seuls � �tre utilis�s, m�me dans certaines urgences et de bannir le recours aux formes injectables�. A ce sujet on indique qu�un �consensus� qui traite de la prise en charge de l�asthme chez l�enfant est fin pr�t et qu�il sera officialis� et publi� d�but 2011. Le Pr Zerdouni, dans sa communication sur le �Contr�le de la maladie �, a fait remarquer que le pronostic de cette maladie a bien �volu� et insist� surtout sur les erreurs � �viter quant � la conduite � tenir face � l�asthme. Il affirme dans ce registre que certains traitements simples et peu co�teux sont aussi sinon plus efficaces que des traitements surm�diatis�s par les grands laboratoires pharmaceutiques, rarement � la port�e d�s de larges couches de la population. Cela a �t� d�montr� m�me dans des pays d�velopp�s. L�organisateur de la Journ�e, le Dr Larbi Bouamrane, a attir� l�attention des m�decins participants sur l�int�r�t de la formation m�dicale continue qui devient une obligation pour tout praticien pour s�assurer un bon niveau de prestation m�me avec des moyens modestes. Au programmes de l�Amsa, figure la tenue d�une matin�e m�dicale, le samedi 27 novembre, qui traitera de �La prise en charge du diab�te juv�nile insulinod�pendant�.