Sous le th�me �Ma�trisons le diab�te maintenant�, l�association R�seau diab�te et l�Etablissement public de sant� de proximit� (EPSP) de Annaba ont c�l�br�, samedi, la Journ�e mondiale du diab�te. Cette c�l�bration qui co�ncide en principe avec la date du 14 novembre a �t� d�cal�e de quelques jours en raison de la f�te de l�A�d El- Adha et de la disponibilit� de la salle du palais de la culture Mohamed- Boudiaf. Beaucoup de diab�tiques des deux sexes adultes, jeunes et enfants accompagn�s par leurs parents, ainsi que des personnes int�ress�es par cette pathologie ont assist� � cette rencontre scientifique. Pr�sentant l�association, qui active depuis l�ann�e 2000, sa pr�sidente, le Dr S. Abdelaziz, �galement chef de service de l�h�pital de jour � un � Annaba-ville et l�autre � Sidi-Amar � a mis l�accent sur ses objectifs et missions. Outre la prise en charge des malades, l�intervenante fera part des autres activit�s de l�association dont l�aide sociale pour les non-assur�s, l�organisation de rencontres p�riodiques pour informer et expliquer la maladie, d'excursions, de camps de vacances pour les enfants diab�tiques et de s�jours d��ducation th�rapeutique pour les jeunes et moins jeunes. Pour la prise en charge de proximit�, elle citera la multiplication de points de consultation � travers les polycliniques des communes situ�es en zone rurale et qui sont rattach�s aux deux unit�s de l�h�pital de jour. Le r�seau qui compte trois m�decins internistes, un orthop�diste et 36 m�decins g�n�ralistes dispose de groupes encadr�s par un psychologue qui sillonnent des contr�es souvent enclav�es. Elle affirmera � cette occasion que toute personne morale ou physique souhaitant aider l�association est la bienvenue, avant de remercier les sponsors pour leur soutien constant. Les travaux de cette journ�e se sont poursuivis par des communications sur l�organisation des soins pour diab�tiques, donn�es par le Dr N. Bouma�za, de la direction de la sant� et de la population de Annaba, et par le di�t�ticien K. Messous, connu pour ses interventions sur le sujet � la T�l�vision nationale. Des repr�sentants de la direction de l�action sociale (DAS) et de la Caisse nationale des assur�s sociaux (Cnas) ont r�pondu aux pr�occupations soulev�es par des malades non assur�s sociaux qui, pour certains, se trouvent dans des situations sociales difficiles et doivent faire face � la chert� des m�dicaments. Le repr�sentant de la DAS reconna�tra qu�en raison du grand nombre de d�munis et autres n�cessiteux de la wilaya, la DAS arrive � peine � couvrir le tiers de ces personnes, mais qu�elle n�est pas rest�e les bras crois�s. Il estime que son institution essaie de faire face avec les moyens dont elle dispose, tout en sollicitant plus d�aide de la part du minist�re de tutelle. Pour sa part, le repr�sentant de la Cnas, sans occulter les difficult�s que rencontrent les malades chroniques en g�n�ral et les diab�tiques en particulier, pr�cisera que la caisse, qui appartient � l�ensemble des assur�s, tient � am�liorer ses prestations, m�me si le nombre de malades chroniques est en constante augmentation. 60 000 b�n�ficient des cartes Chifa � Annaba. Cette augmentation est encore plus marqu�e pour les diab�tiques. Selon la m�me source et pour les trois derni�res ann�es, leur nombre a presque doubl�. Ils sont pass�s de 8 000 � plus de 14 000 durant cette p�riode. Durant les dix mois de l�ann�e en cours, il a �t� enregistr� quelque 2 300 nouveaux diab�tiques � Annaba, est-il mentionn�. A. Bouacha Attribution de 325 logements � El-Bouni Pr�s de deux semaines apr�s l�attribution de 256 logements de type social locatif dans les communes de Berrahal, Treat et Oued Aneb, dans la wilaya de Annaba, 325 familles logeant dans des conditions pr�caires dans des baraques de la commune d�El-Bouni, depuis de longues ann�es, ont �t� relog�es. Les attributaires ont b�n�fici� d�appartements dans une cit� flambant neuf et disposant de toutes les commodit�s pour une vie d�cente. Le d�m�nagement de ces familles, qui s�est �tal� sur trois jours, a �t� pris en charge par les autorit�s locales qui ont r�quisitionn� pour cette op�ration une quinzaine de camions. Les nouveaux occupants de cette nouvelle cit�, implant�e dans la m�me commune d�El-Bouni, se sont acquitt�s de sommes allant de 32 000 DA pour un F2 � 42 000 DA pour un F3. Ces sommes repr�sentent les frais de cautionnement, de gestion, ainsi qu�une avance de trois mois de loyer. Apr�s le d�m�nagement des familles b�n�ficiaires, le bidonville a �t� ras� pour �viter son occupation par d�autres personnes avides de gain facile, essayant d�occuper les lieux pour une �ventuelle attribution, alors qu�elles ne sont pas dans le besoin. Sauf que les autorit�s de la wilaya ont pris les devants en proc�dant � l��tablissement des listes des familles n�cessitant le relogement. Ces listes ont �t� arr�t�es au mois d�avril 2007. Fini donc l�intrusion de ceux qui viennent g�n�ralement des wilayas voisines, �rigent une baraque, souvent de nuit, dans le but de b�n�ficier d�un logement qu�ils revendent, et retournent dans leur wilaya d�origine, ou ceux de cette m�me wilaya, toujours � l'aff�t, qui font commerce avec ces logements, amassant des fortunes et emp�chant ainsi les vrais demandeurs de logement, qui attendent depuis des d�cennies pour certains, d��tre relog�s. Cette op�ration sera suivie, dans les prochaines semaines, par d�autres dans les communes d�El- Hadjar, A�n-Berda, Sera�di et Cheta�bi, totalisant pr�s de 600 logements du m�me type, alors qu�un grand quota, pr�s de 2 000 unit�s, destin� au demandeurs de logement du chef-lieu de wilaya, interviendra avant la fin de cette ann�e, selon les responsables de l�Office de promotion et de gestion immobili�re (OPGI) de Annaba.