L�atelier sur la mise � niveau de l�outil national de contr�le des produits animaux et d�origine animale a �t� ouvert, hier, � l�h�tel Hilton d�Alger. La �r�glementation europ�enne en mati�re de contr�le sanitaire des produits animaux et d�origine animale� et des produits alimentaires en g�n�ral, �tait le point focal des travaux de cet atelier, qui s�ach�vent aujourd�hui. L�expos� explique en partie la faiblesse des exportations alg�riennes vers l�Europe en la mati�re qui restent, de loin, en de�� des quotas arr�t�s par l�accord d�association engageant les deux parties depuis 2005. Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Ainsi, les �missaires de la Commission europ�enne (CE), venus animer ce s�minaire au profit de 40 v�t�rinaires alg�riens, coorganis� par le minist�re alg�rien de l�Agriculture et du D�veloppement local et le TAIEX (Technical assistance and information exchange), instrument d�assistance technique et d��change d�information de la CE, ont eu � pr�senter leur mod�le normatif et outils de contr�le en la mati�re. Plut�t des restrictions par la �norme� que l�Europe impose aux produits agricoles import�s. Un arsenal juridique bien en place, il est vrai, pour pr�venir contre les risques sur la sant� publique li�e � l�alimentation mais, qui para�t beaucoup plus protectionniste en faveur de l�agriculture europ�enne, contre la concurrence. Dans son allocution d�ouverture, hier, le directeur du programme d�appui � la mise en �uvre de l�accord d�association (P3A) pour l�Alg�rie, M. A�ssa Zelmati, a mis l�accent sur l�importance de se mettre au diapason des �volutions techniques dans le monde. �Nous nous battons pour que nos produits soient export�s et nous sommes tenus par l�obligation de se mettre � niveau et diversifier notre offre�, a-t-il soulign�. Avant de passer la parole aux experts europ�ens, se sont d�abord succ�d�, respectivement, Mlle Anne-Marie Baescu de la TAIEX qui a pr�sent� cet instrument et le chef de bureau hygi�ne alimentaire de la Direction des services v�t�rinaires au minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Mme Yasmina Zerabib qui, de son c�t�, a pr�sent� la l�gislation alg�rienne en mati�re de contr�le des produits animaux et d�origine animale. Les missions du TAIEX, instrument du P3A sont, en effet, �tr�s sp�cifiques� et visent � �am�liorer le fonctionnement des administrations du pays b�n�ficiaire dans le cadre de la politique europ�enne de voisinage (PEV) � travers une expertise sur des bonnes pratiques, des aspects cl�s de la r�glementation et l�acquis communautaire europ�en. Elle est v�hicul�e par des missions d�experts, des s�minaires et des visites d��tudes des fonctionnaires alg�riens dans les institutions des Etats membres de l�UE. Et, elle recommande d�harmoniser les r�glements des b�n�ficiaires ou de les adapter suivant le mod�le europ�en. Autant dire que le syst�me alg�rien en mati�re de contr�le des produits animaux et d�origine animale, qui demeure encadr� par une loi datant de 1988 et manque cruellement de m�canismes juridiques d�application et �galement de ressources humaines suffisantes, est obsol�te. En ce sens, le mod�le europ�en est un exemple � suivre. C�est une machine bien huil�e, rien n�est laiss� au hasard. Des m�thodes pointues et consign�es noir sur blanc dans des textes juridiques disponibles sur la Toile. De la production primaire, la transformation, le stockage et le transport jusqu�aux �tiquetages et autres taux d�ingr�dients dans les aliments pour informer le consommateur. Les Europ�ens exag�rent m�me. En tout cas, l�agriculture alg�rienne n�est pas au stade de d�velopper des organismes g�n�tiquement modifi�s et n�utilise pas le traitement ionis� dans le processus de fabrication des aliments mais, pr�sente des avantages comparatifs importants en terme de qualit� biologique. Une agriculture �bio� qui pourrait conqu�rir le march� europ�en. L�accord d�association constitue une opportunit� pour les agriculteurs alg�riens. Or, jusqu�ici, et � titre d�exemple, nous n�arrivons m�me pas � d�passer 15 % du quota d�huile d�olive que l�Europe conc�de aux exportateurs alg�riens.