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L'Algérie risque de perdre des parts de marchés en Europe
Contrôle sanitaire des produits animaux et d'origine animale
Publié dans Le Temps d'Algérie le 23 - 11 - 2010

Un séminaire sur la réglementation européenne en matière de contrôle sanitaire des produits animaux et d'origine animale a débuté hier à l'hôtel Hilton. Animé par des experts de la commission européenne, il est ouvert aux vétérinaires algériens.
Organisé par l'instrument d'assistance technique et d'échange d'information Taiex de la commission européenne, l'objectif du séminaire est la mise à niveau des instruments de contrôle algériens par rapport aux nouveaux règlements européens. Il concerne notamment les produits nationaux exportés. Au final, les vétérinaires et autres contrôleurs d'hygiène pourront connaître
au mieux la sécurité des aliments.
Gyu Temmeran, ancien directeur de l'Agence belge fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA), suivi par Didier Ladry, actuellement membre de l'AFSCA, ont été les principaux acteurs de la journée d'hier. Ils ont présenté presque tout l'arsenal adopté par l'Union européenne en matière de sécurité alimentaire animale et végétale, ainsi que les dispositifs du vieux continent en matière de promotion de l'hygiène.
En effet, ce n'est pas fortuitement que le séminaire a été organisé au Hilton. Cette rencontre de deux jours, si elle est profitable à la vingtaine de vétérinaires algériens choisis pour cette formation, se veut aussi un appel destiné à la poignée d'exportateurs nationaux existants. Leur nombre n'égale aucunement celui des Européens,
mais les opérateurs locaux doivent retrousser les manches pour pouvoir s'aligner sur les exigences de la commission européenne relatives à l'exportation (de l'Algérie vers l'UE) de produits animaux ou d'origine animale, voire végétale. Ils n'ont plus le choix, au risque de perdre des parts de marchés forts intéressantes.
Des directives bénéfiques pour l'Algérie
Toutefois, utile de savoir encore une fois que si le nombre d'exportateurs algériens est peu important, ces derniers peuvent bénéficier des exigences européennes. En d'autres termes, ils peuvent se perfectionner et placer la barre très haut pour être compétitifs, pourquoi pas, au cours des prochaines années, ne serait-ce que pour exporter vers des pays du sud. D'autre part, le gouvernement algérien pourrait de son côté s'inspirer du code juridique de l'Union européenne en matière de sécurité alimentaire, toutes filières confondues, pour restreindre les importations à caractère douteux.
Il est à noter dans ce sillage que l'importation de produits chinois ou turcs par exemple a causé bon nombre de torts sur la santé de citoyens algériens. Le manque de contrôle est bien évidemment le premier facteur responsable, mais à l'avenir, toujours, l'arsenal juridique européen pourrait être emprunté, voire enrichi par la partie algérienne pour stopper l'introduction de produits néfastes sur le territoire national.
«Les Européens ne contrôlent pas leurs produits exportés»
Un fait paradoxal a attiré la curiosité des plus avertis. Les contrôleurs européens activant à différents paliers, qui pour s'enquérir de l'éventuelle bonne ou mauvaise marchandise animale ou d'origine bestiale importée, ne contrôlent pas à l'inverse les produits que les pays de l'UE exportent. Ceci n'est point pour dire qu'il y a manifestement un désintérêt, ou un mépris, envers les pays du Sud, l'Algérie y compris.
Mais la commission européenne sait pertinemment que la contrefaçon sur les produits, animaux soit-ils, existe. Il serait plus juste et plus diplomatique de penser à contrôler les produits européens exportés vers d'autres horizons, même si leur volume atteint des proportions extraordinaires.
Sur un autre point similaire, l'Algérie et les pays se trouvant dans une situation similaire sont appelés à durcir les conditions de sécurité et d'hygiène. Sur ce registre, le durcissement des réglementations et des directives européennes est logique dans le sens où elles protègent la santé du citoyen se trouvant dans les 27 pays de l'UE.
C'est aussi un avertissement à des pays comme la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Argentine et le Mexique, qui exportent de plus vers les pays européens. Ils doivent dans ce cadre expédier des marchandises respectant les normes de sécurité et d'hygiène les plus élémentaires.


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