Se dirige-t-on vers l�extinction des poursuites judiciaires contre l�ex- directeur g�n�ral du port d�Alger, M. Ali Farrah ? Selon des sources judiciaires, le juge instructeur serait sur le point de prononcer un non-lieu en faveur de M. Farrah, et ce, sur la base de nouvelles donnes ayant caract�ris� l�instruction de l�affaire du port d�Alger. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le scandale relatif � l�Entreprise portuaire d�Alger (Epal) conna�trait-il un nouvel rebondissement ? Tout porte � le croire. Selon des sources proches du dossier, le juge en charge de l�instruction de cette affaire aurait �t� saisi par les avocats de l�ex-directeur g�n�ral du port d�Alger, pour lui fournir de nouvelles pi�ces prouvant la non-culpabilit� de leur client. Suite � cette nouvelle donne, il n�est pas exclu que le juge instructeur notifie un arr�t � travers lequel il prononce rait l�extinction des poursuites � l�encontre de M. Ali Farrah. Nos sources indiquent que la d�fense de l�ex-patron du port d�Alger, qui jouissait durant son mandat � la t�te de l�Entreprise portuaire d�Alger, �d�une notori�t� exemplaire dans la gestion de son entreprise�, aurait vers� des documents consolidant la non-implication de leur client. Il reste � savoir si le repr�sentant du parquet introduira un pourvoi en cassation aupr�s de la chambre d�accusation, contestant ainsi la d�cision qui sera prise par le juge instructeur. Pour rappel, l�Entreprise portuaire d�Alger s�est trouv�e au centre d�un scandale qui a �clat� au grand jour, au lendemain de l�interpellation, par les �l�ments de la police judiciaire du D�partement du renseignement et de la s�curit� (DRS), de toute l��quipe dirigeante de l�Epal. D�f�r�s devant le procureur de la R�publique de Sidi M�hamed, les ex-cadres de l�entreprise, ainsi que trois op�rateurs priv�s ont �t� inculp�s et plac�s sous mandat de d�p�t pour �dilapidation et complicit� de dilapidation de deniers publics et association de malfaiteurs�. L�affaire concerne les conditions dans lesquelles les trois op�rateurs priv�s ont �t� autoris�s � exercer au sein du port durant dix ans dans la manipulation et la manutention des containers, alors que la r�glementation ne le permet pas. Plus grave, un des op�rateurs avait import� un engin � Stark Aire � et a entam� son exploitation d�s son d�barquement du navire, sans aucune autorisation ou document douanier. Il est � noter que la SGP Sogeport, soci�t� de participations publiques, en charge de la gestion des portefeuilles des ports commerciaux d�Alg�rie, avait donn� son accord pour la nomination � titre d�int�rim de M. Atif Sa�d � la t�te de l�Epal, � l�issue d�une r�union tenue au si�ge de la SGP.