C��tait lors du 1er Congr�s international sur la sant� au naturel qui s�est tenu � Mostaganem, que le docteur Soheib Hacha�chi, conf�rencier, directeur m�dical des Laboratoires Magpharm, sp�cialistes des produits � base de plantes, a accept� de nous rencontrer pour cet entretien. Dommage chers lecteurs que vous ne pouviez entendre l�ambiance de la salle de conf�rence pendant laquelle fut enregistr�e cette entrevue o� nous avons rencontr� une personne passionn�e, qui parle avec c�ur et sinc�rit�. Une rencontre qui ne manque pas d�int�r�t. Bonne lecture� Le Soir sant� : Bonjour Docteur. Pour commencer cette interview, pourriez-vous vous pr�senter aux lecteurs de Soir Sant� qui ne vous connaissent pas ? Dr Soheib Hacha�chi : Je suis m�decin de formation et j�occupe le poste de directeur m�dical au sein des Laboratoires Magpharm. Et qu�en est-il des raisons de votre pr�sence � ce congr�s ? En tant que Magpharm, on est l� pour contribuer � la sensibilisation des scientifiques et � la vulgarisation des bienfaits de la phytoth�rapie. La phytoth�rapie est une m�decine � part enti�re qui n�a rien � voir avec le charlatanisme ou bien avec la sorcellerie, ou quoi que ce soit� C�est une science qui se base sur des connaissances, des publications, sur des travaux de recherche et vous avez d� remarquer que toutes les pr�sentations qui sont pass�es durant ce congr�s concernent les travaux de recherche �labor�s par des scientifiques dans des universit�s. Comme je le disais plut�t, je ne connaissais pas auparavant cette image scientifique de la phytoth�rapie. J�ai donc le plaisir de transmettre et de partager cette petite connaissance de la phytoth�rapie avec tous ceux qui �taient pr�sents dans ce congr�s. Votre intervention s�intitule �Phytoth�rapie : m�decine traditionnelle et tr�s actuelle�, pourquoi avoir propos� ce th�me ? En fait, c��tait un pur hasard au d�but, parce que tout simplement dans notre cursus m�dical, il n�y a pas de module de phytoth�rapie. Donc, on avait une image tr�s basique sur la phytoth�rapie et le jour o� j�ai int�gr� l��quipe de phytopharm, c��tait cette curiosit� de vouloir conna�tre l�image r�elle de la phytoth�rapie. J��tais s�r que ce n��tait pas l�image qui �tait livr�e par le petit herboriste du coin qui donnait des petits sachets avec des mixtures de plantes� Effectivement, cela n�avait rien � voir, car la phytoth�rapie est tout un monde bas� sur des connaissances scientifiques. Celle-ci est une sp�cialit� de la m�decine et donc, aujourd�hui, je me suis dit autant partager cette petite exp�rience que j�ai eue avec les m�decins, les invit�s de ce congr�s. Vous �tes donc un m�decin qui �uvre pour la promotion et la valorisation des rem�des naturels� !? A mon avis, les rem�des naturels, il n�y a pas mieux� Si on pouvait se soigner rien qu�avec ces rem�des, ce serait excellent ! Mais malheureusement, on doit faire aussi appel � la m�decine actuelle. La m�decine moderne qui utilise des m�dicaments, la chirurgie, mais cela ne nous emp�che pas du tout de continuer � profiter de tout ce que la nature nous a offert pour faire de la m�decine actuelle une m�decine qui soit compl�mentaire � celle de la m�decine moderne. Et donc, la phytoth�rapie fait partie de ces rem�des naturels � condition, bien entendu, que cela soit utilis� dans les r�gles et que cela ne d�passe pas leur limite d�utilisation et que l�on puisse faire appel � des produits qui r�pondent aux normes de s�curit�, aux normes d�efficacit� de ces produits. Beaucoup de m�dicaments induisent des effets ind�sirables et des interactions m�dicamenteuses. Qu�en est-il pour les plantes ? En g�n�ral, une plante m�dicinale, si elle ne fait pas de bien, elle ne fait pas de mal non plus� Cela dit, ce n�est pas aussi vrai que �a. Elles ont une certaine tol�rance, mais si jamais on n�utilise pas la plante de la bonne mani�re ou pas dans ses conditions d�utilisation, on risquerait d�avoir des soucis. Donc, c�est pour cette raison-l� que l�on pr�f�re toujours se r�f�rencer � quelqu�un, � un laboratoire qui nous propose des produits de phytoth�rapie sur lesquels on peut trouver toutes les informations n�cessaires, indications, posologie, interactions, contre-indications� En g�n�ral, les effets ind�sirables sont plut�t rares mais cela pourrait exister ou plut�t il peut y avoir des pr�cautions d�emploi que certains patients doivent prendre avant d�utiliser les plantes m�dicinales. La pr�sentation en g�lule d�une plante n�a-t-elle pas remplac� l�infusion ? La forme d�utilisation est importante du point de vue de concentration de principes actifs que nous allons ing�rer. Et, dans une infusion, on est un peu limit� par la concentration maximale que l�on pourrait atteindre, chose qui n�existe pas avec les g�lules o� on peut aller jusqu�� des doses qui d�passent un gramme ou deux grammes. Donc, je dirai que la g�lule est une bonne forme gal�nique pour tout ce qui est plante, et l�infusion aussi peut avoir sa place pour les plantes qui ne n�cessitent pas une concentration trop importante. Donc, l�infusion a toujours sa place et la g�lule a r�ussi � se faire une place parce qu�il y a un certain probl�me de sant� avec certaines plantes, et la g�lule est effectivement mieux plac�e pour traiter que l�infusion. La phytoth�rapie efficace � l�approche de l�hiver � ? La phytoth�rapie est conseill�e en p�riode o� les affections virales et bact�riennes sont fr�quemment rencontr�es, et je pourrais vous proposer pour cet hiver le produit dont j�ai parl� lors de mon intervention, le Bronchonet, qui est � base de plantes naturelles, qui soulage non seulement la toux, mais il agit en douceur sur diff�rents axes. Ces axes-l� constituent la cause de la toux. Donc, le Bronchonet va agir sur les conditions favorisant l�apparition de la toux, notamment l�inflammation des voies respiratoires, la broncho-constriction, ou bien les r�actions allergiques, donc l�action de l�histamine au niveau des voies pulmonaires. Le Bronchonet va nous permettre de r�gler ce probl�me de toux, tout en respectant cette derni�re, parce que ce n�est pas un antitussif, il n�est pas non plus un expectorant, donc il ne va pas provoquer la toux pour faire sortir les expectorations.