Ahmed Ouyahia a r�uni, hier mercredi dans l�apr�s-midi, un conseil interminist�riel qui a port� sur l�accord d�association entre l�Alg�rie et l�Union europ�enne, avons-nous appris de source bien inform�e. Ce conseil restreint auquel ont pris part une quinzaine de ministres �a permis au gouvernement de faire le point sur l��tat de cet accord qui est d�une extr�me importance�, nous explique notre source. Refusant de fournir davantage de d�tails, notre interlocuteur nous dira, par contre, que �vous n��tes pas sans savoir que l�Alg�rie a pos� un certain nombre de conditions et a demand� � l�Union europ�enne de ren�gocier certaines clauses dudit accord. Tout ce que je peux vous dire est que les choses se pr�sentent bien pour nous, en l��tat actuel des n�gociations �. Et puis, ajoutera-t-il, �il faut savoir que ce type d�accord est sujet � de continuelles r�visions, � la demande de l�une ou de l�autre partie, fonction des int�r�ts des uns et des autres�. Il faut dire aussi que l�Alg�rie avait sign� le moins bien avantageux accord avec l�Union europ�enne comparativement � nos voisins tunisiens et marocains. D�o� l�imp�rative n�cessit� de revoir certaines clauses. Notamment dans le domaine �conomique. Les derni�res lois de finances adopt�es par le gouvernement alg�rien et qui ont compl�tement chamboul� la donne �conomique imposent m�me ces r�visions. Particuli�rement la loi de finances 2011, officiellement sign�e hier dans la matin�e par Abdelaziz Bouteflika. Kamel Amarni Un long apart� Bouteflika-Ould Kablia Bouteflika a pr�sid� hier le dernier Conseil des ministres de l�ann�e 2010. Un Conseil o� il ne s�est agi, en fait, que de la traditionnelle c�r�monie de signature de la loi de finances. Au �menu�, donc, le paraphe pr�sidentiel, la photo de famille et une collation d�une heure offerte par Bouteflika aux membres du gouvernement. Et � croire une source proche de la pr�sidence, Bouteflika avait tr�s longuement pris en apart� le ministre de l�Int�rieur, Dahou Ould-Kablia. Si, bien s�r, rien n�a filtr� de ce t�te-�-t�te, il est difficile de ne pas faire le lien avec l��bullition qui caract�rise le front social depuis plusieurs semaines, avec d�incessantes �meutes � Alger notamment