Le proc�s des ��meutiers� ayant protest� contre leur exclusion de l�op�ration de relogement qui a concern� des habitants de la cit� les Palmiers � Bachdjerrah est report� au 9 janvier prochain, � la demande des avocats de la d�fense. Lyas Halles - Alger (Le Soir) - De m�me, le tribunal de Hussein- Dey, en charge de l�affaire, a rejet� la demande de libert� provisoire pour deux d�tenus. Un �tudiant � l�universit� Houari- Boumedi�ne de Bab-Ezzouar, 18 ans, et un quinquag�naire, commer�ant de son �tat et qui dit ne rien � voir avec ces �meutes mais, est une �victime�. Ce dernier n�a cess�, d�s sa rentr�e � la salle d�audience, de clamer son innocence arguant qu�il s�est pr�sent� au commissariat plut�t pour �porter plainte contre les �meutiers ayant saccag� son �choppe�. Les familles des d�tenus se sont, en tout cas, montr�es l�galistes et aucun incident n�a �maill� l�audience si ce n�est les larmes dudit commer�ant : �J�ai laiss� mes enfants seuls et puis, je n�ai rien fait, je suis all� au commissariat justement pour d�poser une plainte. J�ai tout perdu � cause de ces �meutes�, implorait- il. Sinon, les proches des d�tenus ont d�cri� les m�thodes d�arrestation de leurs enfants. �Aucun enfant n�est arr�t� pendant les �meutes. Ils les ont arrach�s de leurs maisons, deux jours apr�s les faits, soit le 28 d�cembre, et � 5 h du matin. C�est inconcevable. Ceci, au moment o� les vrais casseurs jouissent de leur libert�, avancera le fr�re de l��tudiant au sortir du tribunal et qui reconna�t quand m�me que sa famille n�a pas b�n�fici� de logement dans le cadre de l�op�ration contest�e. Or, les avocats qui se sont constitu�s pour d�fendre ces ��meutiers� � en fait une bande de gamins, la vingtaine � peine d�pass�e pour la plupart, � l�exception du commer�ant �, sont unanimes : �Le dossier est vide. Et ces jeunes arr�t�s ne sont que des boucs �missaires, pour que les policiers puissent se justifier vis-�-vis de leurs sup�rieurs.� Par ailleurs, il convient de souligner que 30 parmi les 38 victimes cit�es dans le dossier, des riverains et autres policiers mobilis�s pour museler la protestation des habitants de la cit� les Palmiers ont fait d�fection, hier � l�ouverture du proc�s. D�autant que seules huit victimes, indiquent les avocats de la d�fense, furent entendues par le juge d�instruction. Dix-huit personnes sont poursuivies dans cette affaire, dont 7 mineures, et ont comparu devant le tribunal par citation directe. Les onze autres sont en d�tention pr�ventive. Rappelons �galement que ces �meutes sont survenues apr�s une op�ration de recasement des habitants de la cit� les Palmiers de Bachdjerrah. Les protestataires avaient obstru�, � l�aide de barricades multiples et des pneus enflamm�s, le tunnel de Oued- Ouchayah, donnant lieu � des affrontements entre les �meutiers et les forces de l�ordre.