La cr�ation de microentreprises dans le cadre du soutien � l�emploi des jeunes est ouverte dans tous les secteurs, sauf pour l��levage du cheptel dans les zones frontali�res. Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - La mesure de gel de certaines activit�s financ�es par l�entremise de l�Agence nationale de soutien � l�emploi des jeunes (Ansej) est lev�e depuis le 2 janvier 2011. C�est ce que le ministre du Travail, de l�Emploi et de la S�curit� sociale, Tayeb Louh, a indiqu� hier � l�h�tel Safir-Mazafran, � l�occasion d�un s�minaire alg�ro-espagnol sur l�appui au d�veloppement des initiatives locales de l�emploi. Ainsi, et sur avis des commissions idoines, les porteurs de projets pourront investir et cr�er leurs entreprises et activit�s dans tous les secteurs, notamment dans les transports, la location des �quipements et machines, la joaillerie�, mais � l�exception de l��levage de cheptel dans les zones frontali�res. En outre, les jeunes porteurs de projets sont d�sormais dispens�s des frais de constitution de dossier et d��tude de faisabilit� (1 700 DA) appliqu�s par l�Ansej, d�autant qu�ils b�n�ficient gratuitement de l�assistance technique, du consulting et de l�accompagnement et du suivi. Des mesures � m�me de booster l�emploi des jeunes et la cr�ation d�activit�s �conomiques et de bien-�tre, par le biais de l�initiative locale. Or, tant les �lus que les responsables locaux ne prennent aucune initiative en ce sens, en attente des directives de la tutelle et ne s�impliquent pas et ne savent pas exploiter les divers politiques et mesures incitatives initi�es. Ce qui a suscit� l�ire manifeste de Tayeb Louh, appelant � changer de mentalit� et convaincu tant de la vocation de son d�partement en tant que strat�ge et de l�impulsion d�une politique en ce domaine, que de la n�cessit� d�encourager l�investissement cr�ateur d�emploi et d�impliquer davantage et de mani�re d�centralis�e les acteurs et op�rateurs publics et priv�s au niveau local. Et dans la mesure o� les dispositifs publics d�aide � l�emploi, dans le cadre du plan d�action lanc� d�s 2008, ont permis la cr�ation, en 2010, de 531 000 postes, principalement dans les secteurs du BTP et des services, et essentiellement dans le secteur priv�. Et que le taux de ch�mage a connu une baisse de 10,2% � 10%, selon une r�cente enqu�te de l�Office national des statistiques (ONS). En notant que 99 691 postes d�emploi ont b�n�fici� aux universitaires, quoique le ch�mage des dipl�m�s reste pr�gnant et ne peut �tre r�sorb� que dans l�industrie et les services. Mais aussi en sachant exploiter l�expertise espagnole en mati�re d�appui local � la politique de l�emploi. Impuls�e par une convention sign�e en septembre 2010 entre l�Agence nationale de l�emploi (Anem) et l�Agence espagnole de coop�ration internationale pour le d�veloppement (AECID), cette expertise est exp�riment�e � titre pilote dans les wilayas de Blida et A�n T�mouchent, � vocation industrielle et touristique. C. B. R�sultats de l�enqu�te de l�ONS sur l�emploi et le ch�mage Selon une enqu�te de l�Office national des statistiques (ONS), relative au quatri�me trimestre 2010, le taux de ch�mage passe de 10,2% en 2009 � 10,0% en 2010, avec une diminution du ch�mage de longue dur�e qui passe de 6,8% en 2009 � 6,4% en 2010. En mati�re d�emploi, l�ONS rel�ve une augmentation de 2,3% du nombre de salari�s permanents, une hausse de 4,05% du nombre d�employeurs et ind�pendants ainsi que l�augmentation de 4,8% du nombre de salari�s non permanents et apprentis. De m�me, la cr�ation d�emploi a �t� g�n�r�e � 45,4% dans le secteur du BTP, � 38,65% dans l�industrie et � 15,95% dans le commerce et les services. En termes de r�partition par secteur juridique, 57,9% des emplois ont �t� cr��s dans le secteur priv� (73,8% en 2009) et 42,1% des emplois dans le secteur public (26,2% en 2009). C. B. DISPOSITIFS PUBLICS D�AIDE � L�EMPLOI : 531 000 postes cr��s en 2010 Les dispositifs publics d�aide � l�emploi ont g�n�r� la cr�ation en 2010 de 531 000 postes d�emploi dont 181 839 par l�entremise de l�Anem, 273 141 postes par le biais du dispositif de soutien � l�insertion professionnelle et 75 937 postes d�emploi directs ont �t� cr��s au niveau de 35141 microentreprises.