L�Entreprise nationale des produits de l��lectrochimie (ENPEC) vient d��tre �clabouss�e par une affaire d�harc�lement sexuel dont ont fait l�objet trois employ�es de l�unit� accumulateurs, situ�e au niveau de la zone industrielle de S�tif, et dont l�auteur est leur directeur. Suite � diff�rentes plaintes d�pos�es aupr�s du procureur de la R�publique de S�tif, les services de la brigade judiciaire de la S�ret� nationale de S�tif ont ouvert une enqu�te au niveau de l�unit� accumulateurs. Selon les premi�res informations contenues dans cette proc�dure judiciaire, la premi�re affaire remonte � 2009, lorsque le directeur de l�unit� avait tent�, par l�effet de surprise, d�assouvir ses caprices sur une nouvelle recrue (C. Nabila). L�affaire sera vite �touff�e, la victime subira, par la suite, de fortes pressions, jusqu�� ce qu�elle d�missionna de son poste, quelques jours apr�s. Toujours selon les information pr�liminaires, les deux autres affaires �clat�rent six mois apr�s, quand le m�me directeur se livra � des comportements abusifs sur deux autres employ�es, une dame (G. Amel) et une jeune fille (S. Loubna). Ne voulant pas c�der � ses harc�lements, elles conna�tront les pires repr�sailles. Chass�es de leurs bureaux, sous pr�texte d�ordre de travail, le directeur se pr�valant de son autorit�, ordonna de les mettre en quarantaine. Elles seront ensuite suspendues de leur travail, pour �refus de travail�. Ayant formul� des recours aupr�s de leur direction g�n�rale, les victimes se sont vu confront�es � la loi du silence et � l�indiff�rence. �L�indiff�rence et le m�pris. Telles �taient les r�ponses � mon cas. C�est la raison pour laquelle j�ose faire appel � votre conscience en votre qualit� de premier responsable de l�entreprise et seul garant du respect de l�int�grit� physique et morale et de la dignit� des travailleurs�, pouvait-on lire dans le recours adress� par une des victimes au pr�sident-directeur g�n�ral de l�ENPEC et qui est rest� lettre morte. Traduites la semaine pass�e devant le conseil de discipline de l�unit� accumulateurs, pr�sid� par le directeur incrimin�, les trois victimes attendent toujours la d�cision de ce conseil. Contact� par nos soins, le P-dg de l�ENPEC r�fute les accusations des plaignantes. �Il n�y a aucune affaire d�harc�lement sexuel au niveau de notre entreprise. Le probl�me de ces employ�es est d�ordre purement professionnel. Pour ce qui est des accusations d�harc�lement dont fait l�objet le directeur de l�unit� accumulateurs, l�affaire est entre les mains de la justice, seule habilit� � trancher sur l�innocence ou la culpabilit� du directeur. Si la justice confirme qu�il y a eu bel et bien harc�lement sexuel, soyez s�rs, je prendrai les mesures qui s�imposent � l�encontre du coupable�, a affirm� le P-dg de l�ENPEC.