La Conf�d�ration nationale du patronat alg�rien (CNPA) ainsi que l�Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) demandent aux autorit�s de faire annuler les mesures prises concernant l�obtention du visa court s�jour pour la France et l�all�gement de sa proc�dure. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Des op�rateurs �conomiques repr�sent�s par leurs organisations respectives, Seve, Cap, CGEA, CNPA, Unep et Cipa, ainsi que pr�sident de la Chambre de commerce et d�industrie ont �t� re�us par le secr�taire d�Etat charg� de la communaut� alg�rienne � l��tranger en vue de d�battre de la question de l�obtention du visa court s�jour en France. Les nouvelles mesures sont fermement d�nonc�es par les op�rateurs alg�riens puisque, selon ces derniers, elles viennent s�ajouter � la fourniture de nombreux documents d�j� exig�s et qui rel�vent de la confidentialit� pour les entreprises. Il s�agit notamment de l�attestation de mise � jour Casnos, du C20 du certificat d�existence, du b�n�fice sur les chiffres d�affaires, de l�historique du compte commercial en dinars ainsi que de l�extrait de r�le apur�. Ces mesures sont qualifi�es de discriminatoires et d�excessives puisqu�elles ne concernent que les op�rateurs alg�riens. La CNPA ainsi que l�Unep s�interrogent � cet effet sur la r�action des op�rateurs �conomiques fran�ais si les repr�sentations alg�riennes exigeaient d�eux le m�me dossier. Ils pr�ciseront que les obstacles mis en place �freinent en premier lieu la circulation des op�rateurs alg�riens pr�sentant ainsi le risque d�une r�gression des �changes commerciaux entre les deux pays�. Ces mesures, pour rappel, concernent l�obligation pour les op�rateurs de produire, outre le dossier habituel, un engagement en la forme d�une d�claration sur l�honneur de ne pas solliciter de titre de s�jour ou de pr�tendre au b�n�fice d�une prestation sociale.