Depuis mardi dernier, d�anciens joueurs du Mouloudia de Constantine ont commenc� � d�filer � la Coupole pour encaisser leurs salaires que le club avait refus� de leur verser au lendemain d�une rupture de contrat unilat�rale (licenciement), du fait des principaux dirigeants. Le montant � r�partir entre Behilil, Kouachi, Metelsi, Alkma, Ouan�s, Remache, Meftah devait avoisiner les 5 millions de dinars. En fin d�apr�s-midi de la m�me journ�e, Remache (280 000 DA) et Kouachi (480 000 DA) �taient les premiers � recevoir leur d� du fait que les montants n��taient pas �normes et ne laissaient donc aucune marge aux Madani and Co de n�gocier le rabais des droits de ceux qui les avaient poursuivis devant la Chambre de r�solution des litiges de la FAF. Leurs co�quipiers seraient peu enclins � accepter la proposition de la direction mociste � �chelonner le payement de la dette dans la mesure o� ils ne font plus confiance � leurs interlocuteurs. Toutes les tentatives des dirigeants du MOC de les spolier de leurs droits, relay�s en cela par une d�sinformation inexplicable d�une partie de la presse sportive, notamment celle sp�cialis�e mais �galement la radio locale, ont �chou�. Il est vrai que connaissant parfaitement la versatilit� des dirigeants mouloud�ens, quiconque parmi les joueurs qui accepterait l��tablissement d�un �ch�ancier risquait de revenir � la case d�part. D�ailleurs, une proposition a �t� faite en ce sens � l�un des �l�ments dont le montant � payer �tait parmi les plus consistants : 1 070 000 DA. Ce dernier a rejet� du revers de la main la proposition faite et a exig� d��tre int�gralement r�gularis�. Ses interlocuteurs lui ont demand� de repasser. Le cas du joueur Behilil est beaucoup plus complexe. Celui-ci r�side � Mohammadia et ses anciens employeurs exigent de lui de se pr�senter � la Coupole pour r�cup�rer ses salaires (670 00DA). Vraisemblablement, l�int�ress� aurait exig� des dirigeants du MOC de lui verser son d� par mandat, compte tenu de son �loignement d�une part et des risques auxquels il pourrait faire face en traversant le pays d�Ouest en Est avec une telle somme sur lui. Il est vrai qu�il para�t pour le moins incompr�hensible que l�administration du Mouloudia, que ses dirigeants n�arr�tent pas de qualifier de parfaite et de bien, obligent un joueur de faire un tel d�placement alors qu�il serait plus pratique de lui virer son solde. Apr�s bien des appels t�l�phoniques, l�administration du MOC a acc�d� � la demande de Behilil, a-t-on appris d�un autre joueur. Le plus invraisemblable dans cette affaire est que les dirigeants du MOC n�ont jamais cess� de clamer, et jusqu�� une date r�cente, qu�aucun joueur n��tait cr�ancier � l�endroit du club et qu�au cours du mercato, rien ne les emp�cherait de proc�der aux recrutements de leur choix, comme nous le signalions pr�c�demment, gr�ce � des porte-parole attitr�s parmi nos confr�res. En fait, tous les subterfuges auxquels ils ont recouru pour �chapper aux d�cisions de la Chambre de r�solution des litiges ont �chou�. Pis encore, les dirigeants du club vont devoir faire face � la d�cision du Tribunal arbitral des sports qui vient de donner raison (affaire 023/2009 en date du 11 d�cembre) � un joueur, en l�occurrence Chawki Bouakak, � qui ils devront verser la somme de 850 000 DA. En attendant les d�cisions du TAS, six autres �l�ments : Abadli (1 120 000 DA), Ka�d Kasba (1 340 000 DA), Bouabellou (635 000 DA), Titer (810 000 DA), Nahnah 1 160 000 DA) et Kechout (3 500 000 DA) qui devront ramasser un pactole de plus de 8 millions de dinars qu�il faudra assortir des dommages et int�r�ts, comme cela a �t� le cas pour Bouakak qui a obtenu � cet �gard 50 000 DA au titre du pr�judice moral subi. Il y a lieu de pr�ciser que les sept joueurs en question ont d�j� obtenu gain de cause aupr�s de la Chambre de r�solution des litiges mais ont pr�f�r� aller au TAS pour d�autres d�tails. Cette saign�e dans les finances du Mouloudia risque de laisser des traces. Les cons�quences vont �tre tr�s lourdes � assumer par les deux principaux dirigeants du club qui traversent d�j� des moments difficiles et ne sont pas bien loin d�un coup d��Etat scientifique�.