Au d�but du XXe si�cle, il fallait pas moins d�une heure pour rejoindre El-Biar � partir d�Alger-Centre � bord du tramway. El-Biar Ce quartier rec�le d�innombrables puits, d�o� son nom El- Biar, en arabe les puits. Il est b�ti sur un plateau bois�, perch� � 240 m d�altitude avec une vue d�gag�e sur la baie d�Alger. El- Biar constituait le 7e arrondissement du Grand- Alger. Apr�s 1830, El-Biar devient une station hivernale tr�s courue par les touristes anglais. Un architecte britannique du nom de Benjamin Bucknall y v�cut signant bon nombre de belles maisons dont la plupart abritent aujourd�hui des ambassades et des consulats. Un chemin portera m�me son nom. Chemin Bucknall, actuellement Youcef-Tayebi. La place Kennedy, orn�e de jolis palmiers et de confortables bancs, �tait le lieu de retrouvailles des habitants du quartier. A proximit� se dresse la petite poste. De style n�omauresque, elle fut construite en 1935 par l�architecte Charles Montalond. Autre joyau architectural : la mairie. Elle s�ouvre sur un patio couvert d�une coupole et d�cor�e d�une claustra polychrome. Des pans de murs portent les fresques de l�artiste peintre Georges Antoine Rochegrosse, lui-m�me habitant de ce quartier au d�but du XXe si�cle. Quant � la mosqu�e d�El-Biar, elle fut construite en 1974, sur les plans de l�architecte Abderrahmen Bouchama (1910-1985). Au d�but du XXe si�cle, il fallait pas moins d�une heure pour rejoindre El-Biar � partir d�Alger-Centre � bord du tramway. Celui-ci �tait de couleur jaune. Bouzar�ah Jadis, les cypr�s de Sinople (massif bois�) couvraient tout ce quartier. �Le baiser des vents�, Bouss Eriah est le premier sens donn� � Bouzar�ah. D�autres sources indiquent qu�il s�agit plut�t de Zaria�, la graine. Par ailleurs, une l�gende raconte qu�un volcan endormi se trouve � Bouzar�ah. Culminant � 406 m d�altitude, cet ancien village colonial constitue un v�ritable belv�d�re. C�est une sorte de vigile qui veille sur Alger. Le cap Tamenfoust, l�Atlas blid�en, les montagnes du Djurdjura, le mont Chenoua� y sont visibles. C�est dire que c�est le point culminant de la capitale. Dans le quartier Beau- Fraisier, le chemin des Vieillards conduisait � l�ancien hospice des vieillards des Petites S�urs des pauvres. Premi�re structure de ce genre � avoir vu le jour en Alg�rie, cet �tablissement pour personnes du 3e �ge d�munies fut fond� en 1868 par Mgr Lavigerie. Quant � l�observatoire (baptis� �galement chemin du Village-C�leste), il fut b�ti en 1890 sur les terrains du lieudit la Vigie par l�architecte Jules Voinot. Parfaite r�plique de l�observatoire de Nice, il constitue l�un des plus importants observatoires du continent africain avec celui du Cap. Depuis 1980, cet �difice abrite le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et g�ophysique (CRAAG). Sabrinal