Les travaux de r�am�nagement du square du 1er -Novembre red�marrent 40 mois apr�s l�ouverture du chantier, une longue et d�testable plaie qui n�a pas l�air de d�ranger outre mesure les autorit�s du chef-lieu de wilaya. Pas plus d�ailleurs qu�elles ne le sont par d�autres sites de la m�me ville tels que le march� situ� juste derri�re le square, les aires de stationnement des fourgons de transport de voyageurs, le march� des trabendistes en face du stade du 1er-Novembre avec ses rejets, l��tat de la rue Lamali en plein centre-ville, les chantiers de l�ex-march� de gros, les gares interm�diaires pr�tes � fonctionner depuis des mois mais toujours pas mises en service� Au fait, combien de fois a-t-on, avec d�autres confr�res, attir� l�attention des autorit�s locales sur les lenteurs, les arr�ts, les semblants de reprise suivis de longs sommeils du chantier de r�am�nagement du square du 1er- Novembre, au c�ur de la ville, en face de la grande mosqu�e, passage oblig� des r�sidants de la ville et d�innombrables voyageurs transitant quotidiennement par l�avenue Abane-Ramdane ? Ce n�est pourtant pas un grand chantier aux contours compliqu�s, ce n�est pas le Jardin d�essai d�Alger, loin s�en faut, mais juste un petit chantier d�une centaine de m�tres de c�t� dont le r�am�nagement, qui a d�marr� en ao�t 2007, tarde � prendre fin pour que les lieux soient rendus � leur vocation d�espace vert vou� au repos, � la m�ditation, aux jeux de soci�t�, et notamment les personnes �g�es qui manquent d�espaces pour passer le temps hors de leurs domiciles. Heureusement que le square colonel Mohand-Oulhadj, dont le r�am�nagement a d�marr� au m�me temps, est ouvert au public depuis f�vrier 2009 avec une ann�e de retard sur le d�lai contractuel mais finalement pour un bon r�sultat. La ville �touffe, elle n�a pas de parc de loisirs, le bordj turc o� l�on pensait, au d�but des ann�es 1990, r�aliser un parc d�attractions, s�curit� oblige, a pris une autre destination. Personne ne pense r�ellement au projet de parc de Harrouza, pr�s du Balloua, sur les hauteurs de la ville. Il se situe sur un terrain trop inclin�, �loign� de la ville, pas facile � relier par les transports et pas du tout am�nag�, encore moins �quip� et s�curis� pour servir de parc de loisirs. C�est dire que le chef-lieu de wilaya a un imp�rieux besoin et devoir de soigner les faibles espaces verts intra muros pour servir de poumon au tissu urbain et permettre � sa population r�sidente et � ceux qui y s�journent quotidiennement, 5 ou 6 fois plus nombreux, de trouver un espace de d�tente agr�able et convivial si possible. C�est ce qui motive nos diff�rents articles sur le square du 1er-Novembre depuis le mois d�ao�t 2007, date de notre premier �crit, jusqu�au mois de mars 2010, derni�re alerte sur le sujet de notre part et nous ne sommes pas les seuls pr�occup�s par l��tat du chantier. Nombreux sont ceux qui pensent que deux bons t�cherons, quelques man�uvres, deux marteaux piqueurs, des pelles et des brouettes, une b�tonni�re, des mat�riaux n�cessaires livr�s sur place n�auraient pas mis plus d�une ann�e � livrer le projet. D�autant que les travaux de d�molition et les gros �uvres (dallage des all�es, b�tonnage), achev�s depuis longtemps, constituaient la majeure partie de l�ouvrage. L�habillage en pierre taill�e entam� depuis plus d�une ann�e reste � ce jour inachev� alors que la cl�ture et les portails en fer forg� sont presque totalement install�s et l�on se pose la question � y compris au niveau de l�APW � de savoir quand ach�vera-t-on le reste � r�aliser ? Il ne reste plus que quelques bricoles, a r�pondu le directeur de l�urbanisme sans avancer une quelconque �ch�ance, sachant que les relances ant�rieures du chantier furent de courte dur�e. Les kiosques install�s aux extr�mit�s est et ouest du square depuis 30 ans ont servi de pr�textes aux multiples arr�ts connus par le chantier. Les g�rants, locataires de l�APC, ont refus� d��tre �vacu�s avant l�expiration de leur bail mais la suite des op�rations a montr� qu�on pouvait bien se passer de leur expulsion en isolant leurs kiosques de la surface � r�am�nager. C�est ce qui fut fait, au demeurant, aux WC publics situ�s derri�re l�un de ces kiosques. Mais m�me en op�rant de cette fa�on, le chantier n�a pas chang� de rythme, les p�riodes de vacance constat�es se sont av�r�es plus longues que celles marqu�es par de faibles animations passag�res. Qu�en sera-t-il de la pr�sente relance ?