Les param�dicaux du CHU Sa�dna-Abdenour de S�tif ainsi que ceux du secteur sanitaire de la wilaya ont r�pondu massivement, hier, au mot d'ordre de gr�ve lanc� par leur syndicat national, le SAP. Le secr�taire g�n�ral de la section syndicale du SAP de S�tif annonce un taux de suivi de 100%. Seul le service minimum a �t� assur�, a-t-il pr�cis�. Un rassemblement des param�dicaux a �t� aussi observ� durant la journ�e devant l'entr�e du CHU de S�tif pour r�clamer la promulgation urgente de leur nouveau statut particulier et du r�gime indemnitaire, ainsi qu'une augmentation cons�quente des salaires, en rapport avec l'actuel pouvoir d'achat et les efforts fournis sur le terrain. Tout en assurant le service minimum, les param�dicaux ont tenu � se mobiliser pour faire entendre leurs voix. Ainsi, les diff�rents services du CHU, de l�H�pital m�re et enfant et de quelques centres de sant� visit�s hier mardi n�ont pas connu l�affluence habituelle. Au centre hospitalo-universitaire Sa�dna-Abdenour, les services de m�decine interne, cardiologie, n�phrologie, les urgences m�dicales et chirurgicales, l�orthop�die� �taient quasiment d�sert�s. M�me constat � l�H�pital m�re et enfant o� les services de gyn�cologie et de p�diatrie ont �t� totalement paralys�s par ce d�brayage. En dehors de quelques stagiaires, l�ensemble du personnel param�dical a r�pondu � l�appel de leur organisation syndicale. Par leur action, les param�dicaux de la wilaya de S�tif entendent exprimer leur m�contentement contre leur �marginalisation� et le �m�pris� affich� par le minist�re de tutelle � leur �gard. �Nous nous sommes montr�s patients devant les assurances du ministre quant � la promulgation du statut LMD pour la corporation param�dicale dans un d�lai qui ne saurait aller au-del� de la fin de l�ann�e 2010. Force est de constater, une fois de plus, la lenteur, voire le blocage d�lib�r� de notre statut par certains cercles hostiles � une formation de qualit�, qui entoure sa finalisation et qui demeure encore � l��tat embryonnaire au niveau du minist�re de la Sant�, ont affirm� quelques membres du SAP de S�tif.