Les neuf familles qui habitent depuis la p�riode coloniale le bidonville du quartier chic de Berriane � Boufarik, attendent toujours qu�il soit mis fin � leur souffrance par les autorit�s concern�es en leur d�livrant des actes de propri�t� afin qu�elles puissent se construire des maisons d�centes. Dans une lettre adress�e le 21 d�cembre 2010 au wali de Blida, ces familles font �tat du calvaire qu�elles vivent au quotidien en raison de l�absence d�un r�seau d�assainissement et des risques qu�elles encourent � chaque instant dus aux c�bles �lectriques qui passent anarchiquement au-dessus de leurs demeures de fortune. �Nous vivons comme les gens des cavernes et de l��tre humain, nous ne poss�dons que le nom�, �crivent-elles dans leur lettre. Aussi, ces familles parlent de mains occultes au sein de l�administration qui dressent des obstacles � la proc�dure d�octroi des actes de propri�t�. Les habitants du bidonville de Berriane informent l�actuel wali que son pr�d�cesseur avait donn� instruction, lors d�une rencontre avec la soci�t� civile de Boufarik, pour la r�gularisation de leur situation. Mieux, une d�lib�ration � ce sujet et �manant de l�APC de Boufarik a �t� transmise en date du 7 juin 2010 � la da�ra de la m�me ville mais jusque-l�, rien n�a �t� fait. En d�sespoir de cause, elles ont �crit au pr�sident de la R�publique pour lui exprimer �le m�pris affich� � leur �gard par les autorit�s locales�. �Nous vivons, depuis la colonisation, dans des grottes et l�administration fait la sourde oreille � nos nombreuses requ�tes�, est-il rapport� dans ledit document. En attendant qu�une solution soit trouv�e � leur souffrance, ces neufs familles continueront de subir la vague de froid dans des conditions inhumaines. M. B. POUR AVOIR �T� EXPULS�E DE SON LOGEMENT Une m�re et ses enfants emp�ch�s d�un suicide Une m�re et ses enfants ont �t�, hier, emp�ch�s, in extremis, par les voisins, de se jeter du 5e �tage d�un immeuble situ� pr�s de leur ex-habitation, rue de la Palestine, � Blida. La cause du d�sarroi de cette m�re est son expulsion de son logement par le propri�taire des lieux lequel a mis un terme au bail en vigueur, le 24 janvier dernier. Jet�e � la rue avec ses enfants, cette m�re ainsi que trois autres familles vivent actuellement sous un toit en plastique qu�elles ont improvis� pour s�abriter du froid et de la pluie. Aujourd�hui, leurs enfants ne vont plus � l��cole et leurs parents s�inqui�tent de leur sort, d�autant que les services concern�s n�ont rien fait pour eux. Ces familles qui n�ont pas b�n�fici� de logements sociaux alors que des jeunes de 18 ans en ont �t� attributaires. Elles n�ont trouv� de l�aide que chez les voisins qui ont mis � leur disposition des garages pour les abriter du froid glacial qui s�vit ces jours-ci dans le pays.