Par Kader Bakou Dimanche � la cin�math�que d�Alger, Michel Ouedraogo, d�l�gu� g�n�ral du Fespaco, a d�plor� le fait que l�image de l�Afrique soit fabriqu�e et montr�e par des films financ�s par des producteurs occidentaux. Un journaliste lui a, alors, fait remarquer que les sponsors du Festival panafricain du cin�ma et de la t�l�vision de Ouagadougou sont pratiquement tous des entreprises et des institutions occidentales. Ouedraogo, tout en reconnaissant cette esp�ce de d�pendance, a r�pondu que le sponsoring n�atteint que 2% du budget du Festival de Cannes et que la plus grande partie est assur�e par l�Etat fran�ais. Aussi, il a insist� sur la volont� politique n�cessaire, selon lui, � la relance et au d�veloppement du cin�ma en Afrique. Regrettant la fermeture de salles de cin�ma au Burkina Faso, il n� y est pas all� avec le dos de la cuill�re : �Une salle qui ferme ses portes, c�est comme un coup de poignard dans le dos du cin�ma africain.� L� aussi, Michel Ouedraogo a insist� sur la volont� politique. �Une salle de cin�ma est aussi importante qu�une �cole, car elle est un espace d��ducation et de formation d�un large public.� En effet, le cin�ma n�est-il pas une �cole de la vie ?