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CONF�RENCE SUR LES CRIMES COLONIAUX
La recherche historique n�avance pas en Alg�rie
Publié dans Le Soir d'Algérie le 14 - 02 - 2011

Beaucoup d��v�nements historiques sont peu connus, car peu ou jamais �tudi�s. Ecole, universit�, cin�ma et politiciens ne s�y int�ressent pas. Tel est le constat �tabli, hier, par les deux historiens Amar Belkhodja et Mohamed El Corso.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) -�Certes, les officiels fran�ais ont accept� de pr�senter leurs excuses, mais je consid�re personnellement que cela n�absout pas les crimes coloniaux commis contre la population alg�rienne�, a soutenu l�historien Amar Belkhodja, au cours d�une conf�rence sur les crimes coloniaux organis�e au Centre de presse El Moudjahid. �Entre 1831 et 1832, beaucoup de cimeti�res ont �t� d�truits � Alger. Les ossements de nos anc�tres ont �t� expatri�s � Marseille et trait�s industriellement pour servir dans la fabrication du sucre. C�est une forme de cannibalisme ! Je peux dire que la France est le pr�curseur des fours cr�matoires. Les g�n�raux fran�ais rivalisaient dans les atrocit�s pour �tre promus �, ajoute l�intervenant, citant de nombreux exemples. Les g�nocides perp�tr�s contre les tribus El Aoufia et Ouled Riahe. La premi�re tribu a �t� enfum�e et la seconde emmur�e. �La tribu d�Ouled Riahe comptait environ 1000 membres qui sont morts apr�s avoir agonis� collectivement durant 36 heures pendant que les soldats fran�ais bivouaquaient ! 40 seulement d�entre eux avaient surv�cu � cet incendie �, ajoute l�historien qui pr�cise que le pays a �t� pill� syst�matiquement depuis 1831. �Quand les Fran�ais ont d�barqu�, les caisses du Tr�sor alg�rien �taient pleines, et cela a donn� les plus belles ann�es � la France�. Docteur Amar Belkhodja d�plore, en outre, le fait que l�Alg�rie, �souveraine et ind�pendante�, n�ait pas mis les moyens pour valoriser son histoire. �Le cin�ma alg�rien est le grand absent de toutes les trag�dies que nous avons v�cues ! Le r�le de l��cole et de l�universit� est important aussi�, indique-t-il, estimant, qu�aujourd�hui, il est n�cessaire de former des historiens professionnels capables de remonter le pass� pour dresser les portraits des g�n�raux criminels de guerre que la France a �rig� en h�ros. �Faire cela pour la post�rit�. De plus, nous n�avons pas d�informations sur les massacres des tribus, de 1920 � ce jour. Les travaux sont insuffisants et les lieux de g�nocides sont souvent m�connus. La grotte Dahra � Mostaganem, o� a eu lieu le crime contre la tribu d�Ouled Riahe, n�a pas �t� retrouv�e�. L�historien affirme encore qu�il s�est rendu sur place et questionn� les habitants de la r�gion, mais en vain. Docteur Mohamed El Corso estime, pour sa part, que la France est actuellement divis�e en deux sur la question du colonialisme. La premi�re partie �la plus importante�, exige la reconnaissance des crimes du colonialisme. La seconde partie, �la plus forte�, refuse le repentir. Une situation qui pourrait profiter � l�Alg�rie, laisse-t-il entendre, si nos politiques voulaient s�en servir. Evoquant les essais nucl�aires, Docteur Mohamed El Corso, souligne que la France a d�cid� de faire ses exp�riences nucl�aires en Alg�rie pour des causes raciales. �Le pays lui appartenait. 150 prisonniers alg�riens avaient servi dans ces op�rations. Ils ont �t� consid�r�s comme des rats humains, sans plus ! Faire des essais sur un peuple parce qu�on ne le consid�rait pas comme tel !�

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