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CONF�RENCE � CHLEF
L�enseignement du temps d�Orl�ansville
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 02 - 2011

�L'enseignement � Chlef pendant la p�riode coloniale� a �t� le th�me d�une conf�rence du Dr A�t Sa�da Djamhouria. L'�v�nement a eu pour th��tre le mus�e r�gional de la cit� Aroudj � Chlef.
D'embl�e, l'oratrice va se d�soler du manque de documentation. Mme A�t Sa�da, enseignante au d�partement de fran�ais, malgr� le peu d'archives qu'elle a pu glaner �� et l�, a bross� un tableau de l'enseignement pendant la p�riode allant de 1848 � 1948. �C�est un �cueil important au point de vue m�thodologique�, se plaint-elle. Avant cette p�riode coloniale, c'est un enseignement traditionnel qui officie � l'instruction des habitants de Chlef et qui est �troitement li� � l'activit� religieuse. Cette charge revenait aux nombreuses �coles coraniques et aux medersas. Dans les campagnes, c'est un r�le d�volu aux confr�ries religieuses ou zaou�as. Le programme consistait en une bonne connaissance du saint Coran, de la litt�rature, du droit, de la th�ologie et de l'administration pour les �l�ves destin�s � occuper des emplois officiels. Les revenus des biens de ces structures ou habous permettaient le financement de cet enseignement. Les zaou�as les plus c�l�bres sont Medjadj, Mazouna et Miliana. La colonisation, d�s les premi�res ann�es, participa � l'effondrement de ce syst�me scolaire traditionnel. �Le coup de gr�ce est donn� par l'arr�t� du 30 octobre 1848 qui r�unit au domaine de l'Etat les immeubles appartenant aux marabouts, zaou�as et � tous les �tablissements d'enseignement religieux. D'autres causes �conomiques et politiques de la d�sagr�gation sociale vont ruiner le syst�me d'enseignement traditionnel.� A ce dernier vont succ�der les �coles arabo-fran�aises mises en place � la faveur du d�cret du 30 septembre 1850 portant r�novation de l'enseignement traditionnel. C'est un projet des responsables des �bureaux arabes� ayant pour arri�re-pens�e de placer l'enseignement traditionnel sous l'autorit� coloniale. Ce but de rapprochement des deux ethnies fut un �chec. Entre 1850 et 1870, cinq �coles furent cr��es (Heumis, Medjadja, Ouled Far�s, Talasssa, Bourached). �Une circulaire de 1867 va ouvrir les �coles communales aux enfants musulmans, lesquelles deviennent mixtes et concurrencent l'�cole arabo-fran�aise.� Cet �tat de fait va mettre � mal les �coles arabo-fran�aises. Les v�ritables causes sont � chercher du c�t� des municipalit�s qui rechignent � apporter une aide financi�re aux �coles arabo-fran�aises. Ces derni�res disparaissent, d�laiss�es par l'autorit� locale, alors que peu d'enfants musulmans sont accept�s dans les �coles communales. �La politique scolaire � l'�gard des musulmans se solde par un �chec du fait de cette politique s�gr�gationniste, mais aussi de la peur d'une d�culturation de la part des Alg�riens eux-m�mes.� Sous le Second Empire, l'instruction avait pour but l'assimilation. La r�gion de Chlef vit l'�dification de nombreuses �coles primaires diss�min�es � travers tous les villages mais on note une tr�s maigre scolarisation des Alg�riens (12 Alg�riens en 1875). En 1874, fut cr��e la premi�re �cole normale d'institutrices � Miliana. L�enseignement indig�ne prit son essor en 1883, �tablissant l'�cole fran�aise destin�e � assimiler les jeunes Alg�riens. Mais c'�tait sans compter avec l'opposition farouche de la population europ�enne et de ses �lus. Ces derniers effray�rent les parents musulmans en annon�ant que l'obligation de scolarisation s'�tendait aux filles. Le v�ritable enjeu �tait financier et id�ologique, car cette loi obligeait toutes les communes � ouvrir une �cole. Elle imposait comme d�pense obligatoire l'entretien de ces �coles communales et pr�voyait un enseignement de l'arabe contr�l� par une �preuve au certificat d'�tudes primaires. Ces mesures furent mal re�ues par les �lus et peu de communes les appliqu�rent. L'enseignement g�n�ral ne fut prodigu� qu'� une �lite au service de la France et l'enseignement technique �tait destin� � servir les besoins des colons. Et au DrA�t Sa�da de conclure : �De nombreuses �coles furent cr��es malgr� tout, mais elles sont l� pour pallier � une insuffisance chronique dans l'alphab�tisation des masses indig�nes. Ainsi, apr�s la disparition de l'autorit� militaire, les quelques rares �coles arabo-fran�aises qui exist�rent cess�rent d'�tre fr�quent�es et l'enseignement coranique enregistra un recul. Le d�clin de l'enseignement indig�ne est alors consomm�.�

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