Les affrontements entre plusieurs dizaines de manifestants et les forces de l�ordre ont repris hier au milieu de l�apr�s-midi pour la quatri�me journ�e cons�cutive, selon une source locale. Une foule nombreuse a assi�g� le commissariat de la ville vers 15 h. Aux jets de pierres et autres cocktails Molotov des insurg�s, les forces anti�meutes ont ripost� par des tirs de gaz lacrymog�nes pour disperser la foule. La veille, vers les coups de minuit, des notables de la ville d�Akbou sont intervenus pour r�clamer la lib�ration des d�tenus arr�t�s au cours des violences ayant secou� la ville depuis samedi dernier. Cinq d�tenus � quatre mineurs et un adulte � ont �t� rel�ch�s suite � l�intervention des sages de la localit�, selon notre source qui pr�cise que cinq autres personnes demeureraient toujours arr�t�es par les policiers dans la journ�e d�hier mardi. Pour rappel, dans la m�me journ�e de lundi, les forces de l�ordre sont intervenus pour d�loger les squatteurs de quelques 500 logements nouvellement construits � Akbou. Il ne restait dans la journ�e d�hier mardi qu�une trentaine de logements ind�ment occup�s, selon notre source. Un d�lai d�une heure a �t� signifi� vers 17 h aux indus occupants de ces logements situ�s � proximit� du commissariat par les autorit�s locales et les forces de l�ordre pour leur �vacuation, a-t-on appris localement. Dans la matin�e de mardi, un appel au calme a �t� lanc� par les habitants du centre-ville d�Akbou au cours d�une r�union tenue par ces derniers au centre culturel d�Akbou. Les initiateurs de cet appel ont exhort� la soci�t� civile d�Akbou � s�impliquer pour tenter de ramener le calme dans leur ville. Une autre r�union s�est tenue au si�ge de la da�ra d�Akbou pour arr�ter la liste des b�n�ficiaires de 495 logements. Notre source parle de plus de 8 000 demandes qui ont �t� formul�es par des citoyens de la r�gion pour obtenir enfin un logement d�cent.