Les travailleurs communaux ont entam�, hier, leur premier jour de gr�ve. Le mouvement de protestation auquel a appel� le bureau du Conseil national du secteur des communes, affili� au Snapap a enregistr� un taux de suivi allant de 70% � 100%, et ce, selon les wilayas, a assur�, hier M. Ali Yahia, pr�sident du Conseil national. Il exprimera sa satisfaction devant l�important taux de suivi d�s le d�but de l�action de d�brayage. Les travailleurs des communes ont, selon notre interlocuteur, r�pondu largement � l�appel du syndicat. Dans certaines wilayas, selon M. Ali Yahia, le taux de suivi a m�me atteint les 100%, comme c�est le cas � B�ja�a. Il est de 75% � Tizi-Ouzou, 40% � Chlef, 60% � Oran et 65% � Annaba. �Nous sommes en train de faire en sorte que la gr�ve soit suivie � travers le territoire national apr�s l�action de sabotage du mouvement que nous avons constat�e. Un appel a �t� placard� au niveau des APC annon�ant l�annulation du mouvement, ce qui, bien s�r, est faux�, a d�clar� le pr�sident du Conseil national du secteur des communes. Les travailleurs communaux revendiquent l�am�lioration de leur situation socioprofessionnelle qu�ils jugent alarmante. Ils d�noncent aussi les promesses non tenues par la tutelle. Le syndicat a donc appel� � trois jours de gr�ve pour exiger la promulgation du statut particulier et du r�gime indemnitaire, l�int�gration de tous les vacataires et contractuels, le respect des libert�s syndicales, et le droit de gr�ve ainsi que la r�int�gration du syndicaliste de la commune de Chlef, �licenci� arbitrairement� et sa r�habilitation dans ses droits. Les travailleurs communaux r�clament �galement l�abrogation de l�article 87 bis de la loi 90/11 qui, selon eux, emp�che l�augmentation du Snmg, le maintien du r�gime de la retraite sans condition d��ge et la participation de tous les syndicats � l��laboration du nouveau code du travail. Les membres du Conseil national du secteur des communes disent rester mobilis�s jusqu�� la satisfaction de leurs revendications. Ils comptent ainsi paralyser au cours de ces trois jours l�activit� au niveau des communes. Aussi, protestent-ils contre �l�exclusion de leur syndicat de l��laboration du statut particulier et de toutes les lois relatives au monde du travail, notamment le nouveau code du travail.�