Si la grève a été suivie, même partiellement aux quatre coins du pays, à Alger les travailleurs communaux n'ont pas répondu à l'appel du Snapap auquel est affilié le corps des travailleurs communaux, notamment dans les communes d'Alger-centre, Sidi M'hamed, Réghaia, Rouiba, Bab El-Oued et Baba Hassen. Si la grève a été suivie, même partiellement aux quatre coins du pays, à Alger les travailleurs communaux n'ont pas répondu à l'appel du Snapap auquel est affilié le corps des travailleurs communaux, notamment dans les communes d'Alger-centre, Sidi M'hamed, Réghaia, Rouiba, Bab El-Oued et Baba Hassen. Le mouvement de grève entamé, hier, par les travailleurs communaux a enregistré, au premier jour, un taux de suivi variant entre 50 et 55%, a révélé le président du bureau national de ce corps de la fonction publique, Ali Yahia, avouant que le mouvement a été en deçà des espérances. Contacté par le Midi Libre, M. Yahia a indiqué que les estimations partielles du débrayage effectuées à la mi-journée font état de taux de suivi «plus ou moins appréciables», même si la mobilisation n'était que «partielle». Selon notre interlocuteur, certaines wilayas ont enregistré un taux de suivi supérieur à 90% à l'instar de la wilaya d'Annaba, tandis que le suivi a été total à Béjaia (100%). Dans d'autres wilayas, à l'exemple de Tizi Ouzou et Tlemcen, le taux de suivi a été de 70%, alors que la wilaya de Chlef a enregistré le plus faible taux avec seulement 30% de suivi. A Oran le taux de suivi est de 50%. Toutefois, si la grève a été suivie, même partiellement aux quatre coins du pays, à Alger les travailleurs communaux n'ont pas répondu à l'appel du Snapap auquel est affilié le corps des travailleurs communaux, notamment dans les communes d'Alger-centre, Sidi M'hamed, Réghaia, Rouiba, Bab El-Oued et Baba Hassen. Rencontré, hier, au niveau de l'APC de Sidi M'hamed, un agent communal, confus, avoue «ignorer» qu'il y a eu un appel à la grève qui a été lancé. Adossé à une barrière métallique qui fait office d'entrée au parking de l'APC, Saïd S. 38 ans, assure que tous les services de la commune «fonctionnent le plus normalement possible» et qu' «aucune grève n'est observée». Tout autour, en effet, les va-et-vient des citoyens confortaient cette idée. Idem à l'intérieur de de la structure où une immense activité humaine est constatée. Le même constat est aussi valable pour l'APC d'Alger-centre. Là aussi, tous les services, notamment de l'état civil fonctionnaient comme d'habitude et les agents postés à l'entrée de l'enceinte municipale nous ont confirmés qu'aucun arrêt de travail n'a été observé. Cette démobilisation est essentiellement due à deux raisons, selon Ali Yahia. D'abord, les intimidations et les menaces de radiation et autres ponctions sur salaire dont ont fait l'objet les travailleurs grévistes, outre le fait que certaines communes ne soient pas structurées, comme c'est le cas de certaines APC d'Alger. Tout en reconnaissant ce problème d'absence de structuration des travailleurs communaux, Ali Yahia a, toutefois, promis que cet aspect sera pris en charge incessamment, soit «juste après la grève». Il citera le cas de la capitale qui est, selon lui, un «cas particulier». En revanche, le fait que certaines communes ne soient pas structurées «n'a pas, pour autant, empêché les employés de débrayer», a renchéri le syndicaliste qui cite le cas de certaines municipalités de la wilaya de Tizi Ouzou. Aux menaces radiation et l'absence de structuration, se greffe un troisième facteur. A savoir, le niveau d'instruction «limité» de ces travailleurs. «Compte tenu de cet aspect, au demeurant très défavorable voire dommageable, les travailleurs ne peuvent revendiquer leurs droits dans la mesure où ils ignorent la loi sur laquelle ils sont censés s'appuyer. C'est ce qui a d'ailleurs fait que nombreux sont les travailleurs qui ont facilement cédé devant les intimidations dont ils ont été victimes», a souligné Ali Yahia. Pour autant, les travailleurs communaux refusent de s'avouer vaincus. «Je comprends très parfaitement ce peu d'engouement compte tenu, aussi, du fait que c'est la première grève que nous entamons. De là à espérer un suivi passif, le pari aurait été un petit peu risqué. Mais, je peux vous assurer qu'en dépit des intimidations et les menaces de l'administration, nous n'allons pas capituler et nous poursuivrons demain notre débrayage sachant qu'aucune réponse ne nous a été donnée par rapport à nos doléances», a fait savoir M. Yahia. Ce dernier a ajouté qu'un point de presse sera organisé aujourd'hui à 11h au niveau de la Maison des syndicats dont le siège est situé à La Glacière, afin de faire le point de la situation et, en même temps, envisager la suite à donner à cette action de protestation. Dans ce cadre, notre interlocuteur avance l'éventualité d'observer une grève de trois jours reconductible dès la première semaine du mois d'avril «si l'administration continue à faire la sourde oreille à nos revendications socioprofessionnelles», a averti Ali Yahia. Les revendications en question, a rappelé Ali Yahia, consistent en la revalorisation du point indiciaire afin de garantir un salaire de base «digne» et «en harmonie» avec le coût de la vie jugé «très cher», l'intégration des contractuels en poste, la promulgation du projet du statut particulier des communaux ainsi que le régime indemnitaire et la révision de la classification catégorielle des communaux. Outre, la revalorisation et l'attribution d'autres primes et indemnités aux travailleurs communaux et corps communs (nuisance, salissures, maladies contagieuses, IFSP, travail posté, femme au foyer, allocations familiales, transport, logement, revalorisation de la prime de rendement…), les travailleirs communaux réclament le maintien de la retraite sans condition d'âge. «Nous faisons partie d'un secteur que nous estimons être le plus marginalisé de la fonction publique», s'offusque notre interlocuteur, ajoutant que devant l'éventualité de l'ouverture du dialogue, la grève de trois jours reconductible prévue pour le mois d'avril sera annulée. Y.D. Le mouvement de grève entamé, hier, par les travailleurs communaux a enregistré, au premier jour, un taux de suivi variant entre 50 et 55%, a révélé le président du bureau national de ce corps de la fonction publique, Ali Yahia, avouant que le mouvement a été en deçà des espérances. Contacté par le Midi Libre, M. Yahia a indiqué que les estimations partielles du débrayage effectuées à la mi-journée font état de taux de suivi «plus ou moins appréciables», même si la mobilisation n'était que «partielle». Selon notre interlocuteur, certaines wilayas ont enregistré un taux de suivi supérieur à 90% à l'instar de la wilaya d'Annaba, tandis que le suivi a été total à Béjaia (100%). Dans d'autres wilayas, à l'exemple de Tizi Ouzou et Tlemcen, le taux de suivi a été de 70%, alors que la wilaya de Chlef a enregistré le plus faible taux avec seulement 30% de suivi. A Oran le taux de suivi est de 50%. Toutefois, si la grève a été suivie, même partiellement aux quatre coins du pays, à Alger les travailleurs communaux n'ont pas répondu à l'appel du Snapap auquel est affilié le corps des travailleurs communaux, notamment dans les communes d'Alger-centre, Sidi M'hamed, Réghaia, Rouiba, Bab El-Oued et Baba Hassen. Rencontré, hier, au niveau de l'APC de Sidi M'hamed, un agent communal, confus, avoue «ignorer» qu'il y a eu un appel à la grève qui a été lancé. Adossé à une barrière métallique qui fait office d'entrée au parking de l'APC, Saïd S. 38 ans, assure que tous les services de la commune «fonctionnent le plus normalement possible» et qu' «aucune grève n'est observée». Tout autour, en effet, les va-et-vient des citoyens confortaient cette idée. Idem à l'intérieur de de la structure où une immense activité humaine est constatée. Le même constat est aussi valable pour l'APC d'Alger-centre. Là aussi, tous les services, notamment de l'état civil fonctionnaient comme d'habitude et les agents postés à l'entrée de l'enceinte municipale nous ont confirmés qu'aucun arrêt de travail n'a été observé. Cette démobilisation est essentiellement due à deux raisons, selon Ali Yahia. D'abord, les intimidations et les menaces de radiation et autres ponctions sur salaire dont ont fait l'objet les travailleurs grévistes, outre le fait que certaines communes ne soient pas structurées, comme c'est le cas de certaines APC d'Alger. Tout en reconnaissant ce problème d'absence de structuration des travailleurs communaux, Ali Yahia a, toutefois, promis que cet aspect sera pris en charge incessamment, soit «juste après la grève». Il citera le cas de la capitale qui est, selon lui, un «cas particulier». En revanche, le fait que certaines communes ne soient pas structurées «n'a pas, pour autant, empêché les employés de débrayer», a renchéri le syndicaliste qui cite le cas de certaines municipalités de la wilaya de Tizi Ouzou. Aux menaces radiation et l'absence de structuration, se greffe un troisième facteur. A savoir, le niveau d'instruction «limité» de ces travailleurs. «Compte tenu de cet aspect, au demeurant très défavorable voire dommageable, les travailleurs ne peuvent revendiquer leurs droits dans la mesure où ils ignorent la loi sur laquelle ils sont censés s'appuyer. C'est ce qui a d'ailleurs fait que nombreux sont les travailleurs qui ont facilement cédé devant les intimidations dont ils ont été victimes», a souligné Ali Yahia. Pour autant, les travailleurs communaux refusent de s'avouer vaincus. «Je comprends très parfaitement ce peu d'engouement compte tenu, aussi, du fait que c'est la première grève que nous entamons. De là à espérer un suivi passif, le pari aurait été un petit peu risqué. Mais, je peux vous assurer qu'en dépit des intimidations et les menaces de l'administration, nous n'allons pas capituler et nous poursuivrons demain notre débrayage sachant qu'aucune réponse ne nous a été donnée par rapport à nos doléances», a fait savoir M. Yahia. Ce dernier a ajouté qu'un point de presse sera organisé aujourd'hui à 11h au niveau de la Maison des syndicats dont le siège est situé à La Glacière, afin de faire le point de la situation et, en même temps, envisager la suite à donner à cette action de protestation. Dans ce cadre, notre interlocuteur avance l'éventualité d'observer une grève de trois jours reconductible dès la première semaine du mois d'avril «si l'administration continue à faire la sourde oreille à nos revendications socioprofessionnelles», a averti Ali Yahia. Les revendications en question, a rappelé Ali Yahia, consistent en la revalorisation du point indiciaire afin de garantir un salaire de base «digne» et «en harmonie» avec le coût de la vie jugé «très cher», l'intégration des contractuels en poste, la promulgation du projet du statut particulier des communaux ainsi que le régime indemnitaire et la révision de la classification catégorielle des communaux. Outre, la revalorisation et l'attribution d'autres primes et indemnités aux travailleurs communaux et corps communs (nuisance, salissures, maladies contagieuses, IFSP, travail posté, femme au foyer, allocations familiales, transport, logement, revalorisation de la prime de rendement…), les travailleirs communaux réclament le maintien de la retraite sans condition d'âge. «Nous faisons partie d'un secteur que nous estimons être le plus marginalisé de la fonction publique», s'offusque notre interlocuteur, ajoutant que devant l'éventualité de l'ouverture du dialogue, la grève de trois jours reconductible prévue pour le mois d'avril sera annulée. Y.D.