M�me si cette fois encore, les rapports entre l�administration et les membres de la CNCD Oran n�ont pas vraiment �volu� dans un cadre purement administratif et officiel, la diff�rence cette fois-ci, c�est la rencontre qui a eu lieu hier entre les repr�sentants de la Coordination d�Oran et le DRAG qui leur signifia le refus quant � la demande d�autorisation pour la marche du 5 mars 2011 d�pos�e le mardi 1er mars. L�argument de refus de l�administration s�appuie sur le non-respect de la r�glementation relative au d�lai de d�p�t de la demande. Les repr�sentants des membres de la CNCD Oran, que nous avons rencontr�s apr�s leur entrevue avec le DRAG, nous diront : �Nous avons fait rappeler � notre interlocuteur que notre d�marche fait suite � la lev�e de l��tat d�urgence et aux d�clarations du ministre de l�Int�rieur quant au d�lai de trois jours pour le d�p�t de la demande en question. En r�action � nos propos, il nous dira que les propos du ministre ont �t� d�form�s par la presse et qu�il n�a jamais �t� question d�un d�lai de trois jours s�agissant des marches mais bien de huit jours.� Auparavant, des membres de la CNCD Oran ont tenu un point de presse au niveau du si�ge de la LADH, afin d�informer l�opinion publique sur le rapport toujours ambigu qu��entretient l�administration avec les citoyens�, dira l�un des intervenants. Apr�s avoir essuy� un refus et une h�sitation de la part des huissiers de justice contact�s afin qu�ils se chargent de la proc�dure de d�p�t de la demande de l�organisation d�une marche pour le 5 mars, adress�e aux services concern�s de la wilaya d�Oran. �Environ une dizaine d�huissiers contact�s ont refus� d�s lors qu�il s�agissait d�une marche. Nous �tions oblig�s d�aller nous-m�mes, au risque de ne pas �tre re�us, comme ce fut le cas pour le rassemblement du 12 f�vrier�, diront les membres de la CNCD Oran. C�est ainsi que des repr�sentants de la coordination se sont rendus au si�ge de la wilaya d�Oran mardi dernier, seul et unique jour de r�ception des associations, et ont proc�d� au d�p�t de la demande d�autorisation. Les intervenants ont, lors de ce point de presse, tenu � raconter, disent-ils �Une fois de plus, les p�rip�ties rencontr�es durant le d�p�t de la demande d�autorisation�. �Une fois dans le bureau indiqu�, la personne qui nous a re�us, a jet� un coup d��il � notre demande et de suite. L�, une r�action de scepticisme est apparue. Elle nous demande de patienter le temps de contacter son sup�rieur. Puis, une autre personne est venue nous demander s�il s�agit bien d�une marche. Nous confirmons. On nous pr�cisera que le responsable n�est pas l� et qu�il nous fallait reprendre le dossier de la demande et revenir l�apr�s-midi. Nous avons refus� cat�goriquement de reprendre le dossier.� Malgr� l�insistance de leur interlocuteur � reprendre leur demande, les membres de la CNCD Oran n�ont pas c�d�, convaincus, disent-ils, qu�il s�agissait probablement d�une autre ruse afin de ne pas r�ceptionner la demande. �Nous n�allons pas � chaque fois trouver des solutions pour d�poser nos demandes, juste parce que l�administration ne veut pas faire son travail ou assumer ses refus. Ils n�ont qu�� nous r�pondre comme c�est le cas de toute administration qui fonctionne normalement et l�galement.� Les animateurs du point de presse avaient fait savoir qu�hier aux environs de 10 h, juste avant l�arriv�e des journalistes, ils ont re�u un coup de fil de tierces personnes les informant que le wali souhaitait les rencontrer pour parler de la demande d�autorisation. Des m�thodes informelles, dira l�un des intervenants, qui affirme ne pas comprendre ce type d�agissements venant d�une telle autorit� �Ils appellent au respect des lois !? Qu�ils commencent par les respecter eux-m�mes. Au lieu de recourir � des interm�diaires, qu�ils nous parlent de mani�re officielle. M�me le refus que nous avons essuy� de la part du DRAG ne nous a pas �t� certifi� par �crit.� Pour conclure, les intervenants diront que la marche est maintenue et aura pour point de d�part la place du 1er-Novembre pour se rendre jusqu�au si�ge de la wilaya d�Oran.