Comme c�est devenu la tradition, les journalistes ont fait l�objet d�un traitement sp�cial dans le sillage de la r�pression syst�matique r�serv�e � toute manifestation publique en Alg�rie. Ce samedi, 5 mars 2011, � Oran, le pouvoir a m�me innov� en la mati�re : arrestation massive des cons�urs et confr�res de la presse ind�pendante, venus assurer la couverture d�une marche � laquelle avait appel� la Coordination nationale pour le changement et la d�mocratie. Nos confr�res ainsi que des dizaines d�autres manifestants ont �t� conduits dans les divers commissariats de la ville comme de vulgaires criminels de droit commun. Ce comportement moyen�geux de la part du pouvoir qui, par ailleurs, sous-traite aux voyous la besogne de dissuader toute expression libre � Alger, est intol�rable. Le Syndicat national des journalistes condamne �nergiquement : - les interpellations r�p�titives et syst�matiques des journalistes ; - la r�pression des manifestants sous toutes ses formes ; - la duplicit� du discours officiel. Dans l�Alg�rie de 2011, il n�y a ni libert� d�expression, ni libert� de presse, encore moins la volont� d�y parvenir. L�on ne s�amende pas facilement quand on est un liberticide n� ! P/ le Syndicat national des journalistes, le secr�taire g�n�ral Kamel Amarni