Quatre mois apr�s avoir ferm� la RN 71, au niveau de l�embranchement de Cheurfa, � 1 km � l�est d�Azazga, pour exiger le bitumage de ce tron�on routier, source de lourds d�sagr�ments pour les automobilistes qui mettent pr�s d�une heure pour joindre le chef-lieu de da�ra, � partir de cette intersection, les manifestants, qui se disent forts du soutien des riverains, sont revenus � la charge, hier, d�s 6 h du matin, pour bloquer la route et r�it�rer cette exigence. Une exigence assortie, cette fois-ci, d�un engagement �crit avant de surseoir � leur action qu�ils entendent maintenir tant que les autorit�s ne se seraient pas engag�es solennellement � honorer leurs promesses. Les revendications des manifestants touchent �galement � la viabilisation de ce tron�on faisant partie de la p�riph�rie est de la ville d�Azazga, dont les trottoirs et les caniveaux sont obstru�s ou endommag�s, selon eux. L�impact est ainsi grand sur les coll�giens, les lyc�ens et autres travailleurs qui fr�quentent les �tablissements limitrophes, notamment les jeunes pi�tons, contraints de se faufiler entre les v�hicules. Cons�quence du blocage de cette importante voie de communication, les voyageurs venant de l�est sont contraints � un tr�s large d�tour pour rejoindre Azazga ou Tizi-Ouzou, quand ils ne sont pas tout simplement oblig�s de rebrousser chemin, � l�image de ces bus ou fourgons de transport de Bouzegu�ne, au grand dam des �tudiants et autres travailleurs. Les protestataires indiquent avoir enregistr� la venue du secr�taire g�n�ral de la da�ra d�Azazga, qui se serait pr�sent�, selon eux, �galement comme �missaire du wali, avec ce discours tant de fois entendu par les villageois, � savoir que le bitumage de ce tron�on d�pend des travaux d�assainissement afin d��viter tout risque de pertes s�ches pour l�Etat. Contact�, un proche de l�APC d�Azazga, qui ne rejette pas les revendications de la population, tire � boulets rouges sur la DTP, coupable � ses yeux de n�gligences pour n�avoir pas anticip� sur ce probl�me, en ne pr�voyant pas une d�viation provisoire pour permettre l�entame du projet de bitumage et de viabilisation de ce tron�on, en temps opportun. D�cid�s � aller jusqu�au bout de leur action, les manifestants entendent faire durer leur protestation, contrairement � la derni�re fois, le 14 novembre dernier, quand ils ont lev� le si�ge de la route vers 10h du matin apr�s les promesses verbales des autorit�s locales.