C�est la deuxi�me fois en l�espace de 15 jours que des membres du collectif des dipl�m�s contractuels du DAIP organisent un sit-in devant le si�ge de Sonatrach-Aval � la cit� Djamel, dans l�espoir d��tre re�us par le directeur et voir enfin leurs dol�ances prises en consid�ration. En effet, la trentaine de jeunes qui se sont retrouv�s, hier matin, pour ce rassemblement, entendent faire valoir leur droit � un recrutement ou plus exactement la l�gitimit� de leur recrutement au sein de structures relevant de Sonatrach-Aval, o� ils ont eu d�j� � travailler sous contrat � dur�e d�termin�e pendant un an, dans le cadre du dispositif d�aide � l�insertion professionnelle (DAIP). Aujourd�hui, ils sont en tout 92 � se retrouver au ch�mage pour cause de contrat non renouvel� et avec interdiction de b�n�ficier d�un autre contrat DAIP. �Durant un an qu�aura dur� notre insertion professionnelle au niveau des sites comme GL1Z, GP/1Z, GP2Z, RHU AVAL, DAG AVAL�, nous avons acquis une exp�rience importante, chacun dans sa sp�cialit� ou dans son domaine. Nous avons eu des �valuations positives avec des lettres des directions des diff�rentes unit�s, sp�cifiant une pr�f�rence pour nous garder au terme du contrat au lieu de passer encore par un nouveau groupe de postulants � l�insertion��, a expliqu� l�un des jeunes licenci�s concern�s. Et � une autre de ses camarades de poursuivre : �Aujourd�hui, nous sommes au ch�mage alors qu�AVAL dispose de postes budg�taires parmi les postes que nous avions lib�r�s, et en plus, il y a eu des recrutements comme d�habitude� Nous, nous avons fait nos preuves, mais ils ont choisi de nous jeter au ch�mage m�me si nous sommes dipl�m�s.� Consid�rant qu�ils ont �t� dup�s par cette forme d�insertion du DAIP qui se r�sume en un dispositif pervers d�emplois pr�caires, puisqu� au bout d�un an, on les renvoie au point de d�part, mais aussi avec ce sentiment de hogra, puisque des recrutements ont eu lieu dans les postes qu�ils occupaient avant, ces contractuels attendent de la Sonatrach plus de transparence et un droit � un travail. Forts de lettres d��valuations positives et de notes �manant du minist�re de l�Energie et de la D.G de Sonatrach, les protestataires demandent � ce que cette question soit r�gl�e. Les contestataires maintiennent leur action apr�s avoir pu interpeller le wali qui se trouvait � quelques m�tres, de l�, au mus�e du Moudjahid, pour une c�r�monie. A noter qu�aucun interlocuteur d�Aval n�a daign� les recevoir, et ce, jusqu�en fin de la matin�e.