Mohamed est un installateur de compteurs �lectriques qui a b�n�fici� du dispositif de l�Ansej. A force de pers�v�rance et d�efforts, il est arriv� � cr�er des postes d�emploi et rembourser la totalit� des cr�dits bancaires contract�s.Mais depuis quelque temps, il affirme que la direction de la Soci�t� de distribution de l�Ouest (SDO), une filiale de Sonelgaz, fait tra�ner en longueur le paiement de ses factures. �Certains ont vu leurs factures liquid�es avant les miennes bien qu�ils les aient d�pos�es apr�s moi�, nous dit-il, ajoutant que �toutes les d�marches que j�ai effectu�es pour avoir une entrevue avec le directeur se sont sold�es par des fins de non-recevoir�. Mohamed, en d�sespoir de cause, a tent�, mardi dernier, de s�immoler par le feu devant le si�ge de la SDO. Il a fallu l�intervention de la police et des hommes de la Protection civile pour le ramener � la raison. Ce n�est que le lendemain de cette tentative de suicide qu�il a �t� re�u par le directeur local de la SDO. �Au lieu de traiter mon dossier, le directeur a menac� de mettre fin � la convention qui me lie � sa soci�t�, nous dit-il. Cependant, il garde espoir en nous montrant l�invitation par le directeur r�gional � se pr�senter au si�ge administratif � Oran. �Pourtant, j�ai fait mes preuves, puisque j�ai d�j� install� 460 compteurs depuis le d�but de mes activit�s.� Il ajoute : �A la subdivision de la SDO d�El-Attaf, le responsable s�est montr� correct en signant un des documents comptables, mais en ce qui concerne le proc�s-verbal de r�ception provisoire des travaux, les agents administratifs charg�s de le valider font tra�ner les choses sous divers pr�textes.� Ce ne sont pas les seuls p�r�grinations de Mohamed. Il d�clare avoir d�pos� une demande d�extension de son Eurl, la banque, document � l�appui qu�il exhibe, a donn� son aval pour un autre cr�dit. Selon lui, � l�Ansej, on lui a exig� un contrat de location d�un local commercial. La da�ra d�El-Attaf lui a attribu� un local, mais sous une adresse diff�rente. �J�ai essuy� un refus pour cela et ma demande a �t� rejet�e car au niveau de la direction du registre du commerce de A�n Defla, on m�a exig� un nouveau dossier : retour � la case d�part. Pourquoi un tel acharnement ?� s�interroge-t-il.