Aucun accord n�a encore �t� sign� avec Renault en vue de son installation en Alg�rie mais le ministre de l�Industrie se dit confiant. Les n�gociations avancent bien et les deux parties sont au stade des discussions des modalit�s de commercialisation, des gammes de v�hicules et de la nature de l'investissement. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Pas d��ch�ance ni de calendrier pr�cis. La concr�tisation du partenariat avec le constructeur prendra le temps n�cessaire � ce type de contrats. C�est Mohamed Benmeradi qui le disait hier sur les ondes de la Cha�ne III. �Avec Renault nous avons bien avanc�, �a ne veut pas dire que nous sommes arriv�s � un accord, mais en tout cas, on parle de mod�les techniques, de commercialisation, de gamme et de la nature de l'investissement. Nous avons encore �norm�ment de questions � r�gler. Les n�gociations dans le cadre des partenariats industriels prennent des fois 6 � 8 mois pour aboutir � de premiers accords qui seront ensuite finalis�s dans des m�morandums plus pr�cis� a-t-il indiqu�, pr�cisant que les discussions entam�es il y a plus de trois ans avaient �t� interrompues momentan�ment car l�offre du constructeur fran�ais ne correspondait pas aux attentes de la partie alg�rienne. �Nous avions consid�r� que l�offre faite par Renault n��tait pas int�ressante pour nous car ne pr�voyant pas un grand niveau d�int�gration. Renault voulait une usine de montage � Rouiba alors que nous, on voulait lancer les jalons d�une industrie automobile. Nous voulons la mise en place d�une usine qui atteindra 50% d�int�gration au bout de 5 ans et pour r�aliser 100 000 v�hicules�, a expliqu� Benmeradi en pr�cisant : �Nous avons eu d�j� deux rounds. Un troisi�me round est pr�vu �galement en marge d'un forum de la PME qui se tiendra fin mai prochain � Alger. D'ici l�, il se peut effectivement que je fasse un d�placement � Paris pour voir l'�tat d'avancement de l'ensemble des dossiers de la coop�ration et pas uniquement le dossier de Renault.� L�Alg�rie a �galement engag� des discussions avec le constructeur allemand Volkswagen et �est dans l'attente de la r�action du constructeur allemand � la fiche technique contenant nos requ�tes�. Il n�existe, cependant, aucun projet pour la construction d�une voiture 100% alg�rienne. �Ce n�est pas � l�ordre du jour�, a coup� court le ministre � une question relative � un projet qui a fait couler tant d�encre. N. I. La r�gle du 49- 51% �r�am�nag�e� Le ministre de l�Industrie a confirm� hier que la r�gle du 49- 51% appliqu�e pour le partenariat avec les �trangers sera r�am�nag�e �dans la structure du capital� et non pas dans les r�gles d�application. Il a expliqu� que m�me lorsque le partenaire alg�rien �tait majoritaire, rien n�emp�chait que le management soit confi� au partenaire �tranger, reconnaissant que des probl�mes peuvent cependant se poser dans le cadre des PME qui sont majoritairement familiales � l��tranger et qui au moment de l�ouverture du capital peuvent rencontrer des difficult�s. N. I. RELANCE DE L�INDUSTRIE �On ne met rien au placard� Se disant �g�n� de r�pondre � une question relative au plan de relance de l�industrie, Benmeradi a affirm� que le gouvernement ne mettait �rien au placard� et qu�il ne faisait que consolider des actions pr�c�dentes. Il explique que l��valuation effectu�e depuis trois ann�es par le gouvernement a d�montr� que �les choix en termes d�encouragement des investissements �trangers et priv�s n�ont pas donn� les r�sultats escompt�s. Il �tait question que les investissements publics se r�alisent dans les infrastructures et que le priv� national et �tranger prenne le relais pour l�investissement productif et industriel, or les �valuations ont montr� que les IDE hors hydrocarbures sur une d�cennie �taient de moins de deux milliards de dollars et que l�investissement priv� national n�est que de 25% par rapport � l�investissement. Le gouvernement a d�cid� de donner plus de ressources � l�investissement productif et relancer l�investissement dans l�industrie�, ajoutant que le gouvernement essaye, depuis, de mettre de l�ordre. Une enveloppe de 1 100 milliards de dinars a �t� investie dans le d�veloppement des entreprises qui ont un potentiel.