La ville de B�ja�a a renou� hier avec les actions de rue � l�occasion de la c�l�bration du 31e anniversaire du Printemps berb�re. Pas moins de trois manifestations de rue ont �t� initi�es, hier, � B�ja�a, pour marquer le 31e anniversaire du Printemps amazigh, une date rep�re dans l�histoire de la lutte d�mocratique et identitaire qui a ouvert les portes de l�espoir et de l�affranchissement d�mocratique aux Alg�riens. Sous le slogan �pour un changement pacifique �, le premier secr�taire national du FFS a anim� un meeting populaire sur l�esplanade de la maison de la culture. Devant plusieurs centaines de personnes, le premier secr�taire national du FFS n�a pas m�ch� ses mots pour fustiger le syst�me politique alg�rien. �Le pouvoir a tout fait pour que le citoyen ne puisse pas se prendre en charge tout en accordant toutes les facilit�s � la maffia pour s�organiser �, l�che, d�embl�e, Karim Tabou avant de r�it�rer l�exigence d�une Constituante que d�fend depuis sa cr�ation le parti d�A�t Ahmed . �Le FFS a toujours milit� pour une Constituante � m�me d�instaurer une v�ritable d�mocratie dans le pays�, clame l�orateur, tout en soulignant que son parti m�ne un �v�ritable combat� et ne fait pas �dans l�aventurisme�. Le premier secr�taire national du FFS n�a pas manqu� au passage d��gratigner le RCD. En s�adressant au parti de Sadi, Karim Tabou dira : �Il faut faire l�effort de nous convaincre � vous faire confiance et cela passe par un contrat clair qui pose un probl�me d��thique, d�engagement et de valeurs. On ne peut pas sortir dans la rue pour d�noncer le pouvoir et si�ger � ses c�t�s�, souligne-t-il en substance. L�orateur n�a pas manqu� de relancer la question de �qui tue qui ?� longtemps pr�n�e par le parti d�A�t Ahmed . �Il y a des groupes islamistes arm�s mais il y a aussi des groupes islamistes arm�s de l�arm�e�, tonne l�orateur avant de r�clamer �une commission d�enqu�te internationale pour faire la lumi�re sur les assassinats d�Alg�riens durant la d�cennie sanglante�. Prenant la parole avant l�intervention du premier secr�taire national de son parti, le f�d�ral du FFS de B�ja�a, le Dr Khellaf Farid, a d�nonc� �le refus� de l�administration d�accorder l�autorisation pour la tenue de leur meeting. Un refus qui constitue, selon le f�d�ral du FFS, �la n�gation de toutes les libert�s malgr� la lev�e de l��tat d�urgence �. Le P/APW de B�ja�a, Ferhat Hamid, a d�nonc�, pour sa part, �la marginalisation et la politique de non-d�veloppement du pouvoir dont est victime la wilaya de B�ja�a�.