�Tout n�est pas blanc. Mais tout n�est pas noir !� C�est en ces termes, qui r�sument la situation actuelle de la soci�t� ArcelorMittal Annaba, d�tenue � 70 % par le g�ant mondial de la sid�rurgie et 30% par le groupe �tatique Sider, que le directeur g�n�ral de cette soci�t�, Vincent Le Gouic, a entam� sa conf�rence de presse. Elle co�ncide avec la Journ�e mondiale sant� s�curit� que tient � c�l�brer chaque ann�e cette soci�t� expos�e de par ses activit�s industrielles � diff�rents risques d�accidents de travail. �De priorit� � valeur� est le th�me retenu pour cette ann�e. Il est justifi� par le bilan 2010 en mati�re de s�curit�. Ce dernier r�v�le �un progr�s significatif dans l��volution du taux de fr�quence des accidents avec arr�t ayant atteint 2,24 contre 3,98 en 2009�. Confront� depuis plusieurs mois � des probl�mes de tr�sorerie avec risque de cessation de payement, la soci�t� va au-devant d�une mise en faillite, situation que d�ment, plus au moins, le DG de la soci�t� lorsqu�il affirme qu��il va de soi pour une entreprise industrielle de faire face � ce genre de situation qui lui permet de saisir la justice pour une action de soutien financier. C�est ce que nous entreprenons tous les trois mois en demandant le remboursement du pr�compte TVA�. Que de supputations et d�sinformations sur la poursuite ou non du partenariat concr�tis� en 2001 entre le groupe ArcelorMittal, dont le si�ge est au Luxembourg, et le groupe des entreprises alg�riennes de sid�rurgie Sider. Sur cette question, Vincent-Le Gouic est cat�gorique : �On ne ren�gocie pas l�accord de partenariat. Le dossier comportant notre lettre d�intention remis en mars 2011 au ministre de l�Industrie et de la Promotion des investissements, d�finit nos propositions de consolidation de ce qui a �t� r�alis� durant ces dix derni�res ann�es et le d�veloppement de nos activit�s�. Ce faisant, le premier responsable d�ArcelorMittal Annaba annonce la cr�ation de la fili�re fonte au complexe d�El Hadjar. Il s�agit d�une entit� de production industrielle de fer �ponge tr�s demand�e sur les march�s national et international. Au-del� de l�augmentation des capacit�s de production avec les 1,7 million de tonnes/an, cette entit� cr�era 700 postes de travail directs. �Cette cr�ation n�implique pas n�cessairement un m�me nombre de recrutements. Nous privil�gions les permutations d�abord, avec, �ventuellement, des recrutements. Il ne faut pas omettre que le produit fer �ponge, issu de la transformation par la r�duction directe du minerai et du gaz naturel, impose d�autres activit�s en amont et en aval�, pr�cise le DG d�ArcelorMittal. D�une certaine mani�re, Vincent Le Gouic n�a pas voulu rater l�opportunit� que lui offre cette rencontre avec les repr�sentants de la presse pour �tablir un bilan sur l�ensemble des activit�s de sa soci�t�. Ainsi, apr�s avoir abord� l�aspect financier et technique, il s�est attaqu� � celui socioprofessionnel et ses relations avec le partenaire social. Marqu�es ces derni�res ann�es par un climat tendu, voire au bord de la rupture, ces relations se sont consid�rablement am�lior�es d�s d�but 2011. Une meilleure approche des conditions socioprofessionnelles, notamment la r�vision des salaires et des indemnit�s, a permis � la soci�t� de recouvrer sa stabilit� pour pr�tendre atteindre les objectifs fix�s. Le licenciement de quatre travailleurs �� l�origine des perturbations a ponctu� l�op�ration de nettoyage des rangs des travailleurs�, estime le DG, pr�cisant que ce sont �des r�cidivistes ayant port� atteinte par leur comportement � la stabilit� de la soci�t�, d�autant plus qu�ils se sont engag�s par �crit � ne plus �tre des facteurs de troubles�. Aujourd�hui, les malentendus employeur-syndicat se sont dissip�s. Ce que refl�te l�apparente entente entre les deux parties et leur volont� de tout mettre en �uvre pour concr�tiser dans les actes le taux de production 2011. L�augmentation des capacit�s du haut fourneau (HF), passant de 2 400 � 3 000 tonnes/jour, la fabrication de galets pour pont roulant, une innovation des ateliers de fabrication m�canique, le red�marrage du compensateur synchrone du laminoir � chaud, � l�arr�t depuis plusieurs ann�es, les op�rations continues de la r�cup�ration des d�chets ferreux, figurent, entre autres, au nombre des acquis enregistr�s. A la question du Soir d�Alg�rie de savoir quelles seraient les suites r�serv�es au dossier dont la lettre d�intention d�pos�e par ArcelorMittal il y a pr�s d�un mois et demi ? Le DG est formel : �J�ai effectivement remis au ministre, le 17 mars 2011, un plan sur la consolidation du partenariat. Je n�ai pas encore de retour formel sur ce plan.� D�veloppement de la production, mise en route du plan d�investissement de 500 millions d�euros pour la r�habilitation des installations, redynamisation et relance des activit�s mini�res ainsi que celles de l�unit� tuberie sans soudure (TSS) employant plus de 400 salari�s composent les ambitions de la soci�t� mixte ArcelorMittal, selon Vincent-Le Gouic. Cette derni�re unit� est toujours confront�e � l�absence d�un plan de charges. �Nous avons soulev� ce probl�me avec le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Energie. Il a �t� g�n�r� en 2006 par la fourniture par notre soci�t� de tubes hors normes destin�s � un gazoduc Sonatrach. Ce probl�me, qui nous a co�t� huit millions de dollars, est aujourd�hui r�solu avec la certification de la qualit� ISO 9001 de notre produit. La position positive du secr�taire g�n�ral du m�me minist�re sur cette question nous laisse optimistes�, a affirm� le DG d�ArcelorMittal Annaba.