Dans une interview publi�e ce mardi 3 mai, par le quotidien arabophone Echourouk, Monsieur Ould Kablia, ministre de l'Int�rieur et des Collectivit�s locales, a eu � r�pondre � des questions se rapportant au Mouvement du redressement et de l'authenticit� du FLN. Ses commentaires risquant d'�tre mal interpr�t�s, nous estimons n�cessaire d'apporter, � l'attention de l'opinion publique, les pr�cisions suivantes : En premier lieu nous r�futons le qualificatif de �s�ditieux vis-�-vis de notre parti� que nous attribue le journaliste dans sa question. Nous ne sommes ni des s�ditieux ni des insubordonn�s � notre parti. Nous sommes tout simplement, comme cela a �t� clairement explicit� dans la d�claration g�n�rale du Mouvement, diffus�e le 29 janvier dernier � l'ensemble de la presse nationale, des militants qui repr�sentent un courant � l'int�rieur de leur parti, r�clamant � sa direction de se conformer aux statuts et au r�glement int�rieur, et, entre autres, d'appliquer la d�mocratie au sein de toutes les structures et les instances du parti, sans aucune marginalisation ni exclusion. En ce qui concerne les commentaires de M. Ould Kablia, il y a lieu de pr�ciser ce qui suit : 1- Nous n'avons pas cherch� � �tre reconnus par le minist�re de l'Int�rieur du moment que nous n'avons introduit aucune demande d'agr�ment, estimant, � juste titre, que notre action s'inscrit dans le cadre des activit�s g�n�rales du FLN. Nous savons, par ailleurs, que seule la justice est habilit�e � se prononcer sur le recours pour annuler les r�sultats du 9e congr�s, recours pour lequel nous nous attelons � ficeler un dossier complet avec des preuves irr�futables ; ceci conform�ment � la loi sur les partis toujours en vigueur. Et c'est cette m�me loi, d'ailleurs, qui a servi de base pour le jugement qui a annul�, en son temps, les r�sultats du 8e congr�s du FLN !! 2- Dans la deuxi�me partie de sa r�ponse au journaliste, M. le ministre de l'Int�rieur affirme que notre Mouvement ainsi qu'un autre mouvement d'un autre parti �restent des entit�s inconnues et que leurs activit�s ne sont pas autoris�es de par la loi�. Nous nous permettons de lui rappeler encore une fois que notre mouvement, � l'inverse d'autres mouvements, est un mouvement interne au parti dont les activit�s strictement internes ne n�cessitent pas une autorisation ou une intervention des autorit�s tant qu'il reste respectueux des lois de la R�publique. Il se veut, toujours � l'int�rieur du parti, �tre l'interpr�te d'un grand nombre de militants � travers tout le pays pour exprimer et faire entendre, par tous les moyens l�gaux, leurs pr�occupations et leurs revendications vis-�-vis de leur direction qui doit se conformer aux lois et aux statuts qui r�gissent le parti. A ce propos, il y a lieu de souligner que ces militants ont la libert� totale, de par la loi, de se rassembler et de se r�unir avec des membres de leur direction pour d�battre de leurs probl�mes. Les anciens redresseurs du 8e congr�s avaient, on se le rappelle, toute latitude pour se r�unir quand et l� o� ils voulaient, sans aucune entrave, et m�me d'organiser un congr�s � l'h�tel El- Aurassi sous la pr�sidence de M. Abdelaziz Belkhadem lui-m�me ! 3- Notre Mouvement ne peut qu'approuver, d'autre part, l'affirmation de M. le ministre de l'Int�rieur qui assure que �son d�partement minist�riel est et restera neutre�. C'est ce que nous voulons pr�cis�ment tout en demandant � ce qu'un rappel en ce sens soit notifi� aux autorit�s locales !! 4- Quant aux demandes introduites par les partis aupr�s des services de s�curit� pour obtenir des informations sur leurs militants, nous demandons, en ce qui nous concerne, au secr�taire g�n�ral de notre parti � et non au minist�re de l'Int�rieur � de d�voiler, dans un cadre interne et r�glementaire, ces informations, afin d'apporter les correctifs dans la composition du Comit� central. Salah Goudjil, coordinateur national du Mouvement du redressement et de l'authenticit� du parti du FLN.