Le coordinateur du mouvement de redressement et de l'authenticité du parti du FLN a adressé une mise au point dont l'Expression a reçu une copie, après la publication mardi dernier, par le quotidien arabophone Echourouk, d'une interview donnée par Daho Ould Kablia, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, dans laquelle ce responsable a répondu à diverses questions se rapportant au Mouvement du redressement et de l'authenticité du FLN. Dans cette mise au point, Salah Goudjil a estimé nécessaire, compte tenu du risque d'être mal interprétées (les déclarations du ministre de l'Intérieur), d'apporter à l'attention de l'opinion publique, certaines précisions dont, notamment celle de refuter le qualificatif de «séditieux vis-à-vis de notre parti» que leur aurait attribué le journaliste, selon M.Goudjil. «Nous ne sommes ni des séditieux ni des insubordonnés à notre parti. Nous sommes tout simplement, (...) des militants qui représentent un courant à l'intérieur de leur parti, réclamant à sa direction de se conformer aux statuts et au règlement intérieur et appliquer la démocratie au sein de toutes les structures et les instances du parti, sans aucune marginalisation ni exclusion.» En ce qui concerne les commentaires de M.Ould Kablia, il y a lieu de préciser, souligne Goudjil, dans cette mise au point, que «nous n'avons pas cherché à être reconnus par le ministère de l'Intérieur du moment que nous n'avons introduit aucune demande d'agrément, estimant, à juste titre, que notre action s'inscrit dans le cadre des activités générales du FLN». M.Goudjil précise d'autre part: «Nous savons, par ailleurs, que seule la justice est habilitée à se prononcer sur le recours pour annuler les résultats du 9e congrès (...) C'est cette même loi, d'ailleurs, qui a servi de base pour le jugement de l'annulation des résultats du 8e congrès du FLN.» Le coordinateur du mouvement de redressement du FLN rappelle que le ministre de l'Intérieur a affirmé que leur mouvement ainsi que celui d'un autre parti, «restent des entités inconnues et que leurs activités ne sont pas autorisées de par la loi.» Sur ce point, M.Goudjil précise: «Nous rappelons encore une fois que notre mouvement est un mouvement interne au parti dont les activités ne nécessitent pas une autorisation ou une intervention des autorités tant qu'il reste respectueux des lois de la République».