Les membres de l�association AIDS Alg�rie ont tir� la sonnette d�alarme, hier, rappelant qu�il y a un rel�chement dans la pr�vention et la lutte contre le sida. Evoquant le recensement des malades, le pr�sident de l�association AIDS a d�clar� que le syst�me d�identification utilis� par la tutelle �tant obsol�te, les statistiques officielles restent loin de la r�alit�. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Selon les repr�sentants de l�association AIDS, le minist�re de la Sant� a initi� un programme visant � revoir dans son ensemble le syst�me permettant d�identifier les personnes atteintes du Sida et donc d��tablir des statistiques fiables. L�association AIDS pour l�information sur les drogues et le Sida a pr�sent�, hier, les r�sultats du projet de renforcement de l�acc�s des migrants � la pr�vention du VIH en Alg�rie. Le pr�sident de l�association AIDS a expliqu�, � cet effet, qu�il existait une forte repr�sentation n�gative des migrants, dans les r�gions du Grand-Sud notamment. �Sur le plan l�gislatif, pourtant, les migrants clandestins ont, eux aussi, droit � une protection sanitaire. Au niveau local, toutefois, ces derniers ne b�n�ficient pas des soins et de la pr�vention n�cessaires. L��tude a �t� r�alis�e � Alger, Oran et Tamanrasset. Ceci, d�autant que les migrants ont �t� identifi�s par la politique nationale de sant� publique comme �tant une population vuln�rable �, ont expliqu� les repr�sentants de l�association AIDS. L�objectif de l��tude �tait de conna�tre les besoins des migrants, d��valuer leurs connaissances et leurs attitudes concernant la prise en charge des IST/VIH/Sida. Il s�agit, selon l�association, de personnes jeunes en pleine activit� sexuelle. L��tude a, ainsi, d�montr� que peu de personnes savent que le d�pistage peut servir � b�n�ficier d�une prise en charge m�dicale rapide comme les centres de d�pistage restent tr�s peu �voqu�s. Ceci alors qu�au sud du pays, la majorit� des migrants ignorent o� faire le test, r�v�le l��tude. Ceci alors que la peur de l�h�pital se double de la peur de la police, noteront les initiateurs de l�enqu�te. Pour ce qui est de l�acc�s aux soins, il reste difficile par l�absence, notamment, d�information des populations migrantes qui ne connaissent pas les centres de prise en charge. Sont aussi mis en avant les probl�mes de racisme et de discrimination, rendant difficile la prise en charge des personnes migrantes, selon les r�sultats de l��tude. En plus du fait que le flux migratoire �chappe au contr�le sanitaire aux fronti�res, soulignent les membres de l�association AIDS.