Bien que trouvant le march� alg�rien quelque peu protectionniste, les entreprises am�ricaines activant dans le domaine pharmaceutique s�y int�ressent. Le ministre de l�Industrie a montr� hier la direction : l�Alg�rie veut d�velopper le g�n�rique et proposer des m�dicaments � un prix socialement acceptable. Nawal Im�s - Alger (Le Soir )- Avec une facture qui s��l�ve � 1,7 milliard de dollars d�importations de m�dicaments en 2010, l�Alg�rie repr�sente incontestablement un march� attractif. Les entreprises am�ricaines qui participaient hier au forum alg�ro-am�ricain sur la sant� l�ont clairement exprim�. Par la voix du charg� d�affaires de l�ambassade am�ricaine � Alger, ils ont r�clam� un environnement juridique plus stable et pr�visible. William Jordan consid�re en effet que l�environnement juridique impose des limites notamment en mati�re d�importation des m�dicaments. Des limites que l�Alg�rie ne compte pas lever. La voie est toute trac�e. Mohamed Benmeradi expliquait hier que �le domaine que nous encourageons est celui du d�veloppement de la production du m�dicament g�n�rique, car il constitue un axe important des politiques publiques de sant� dans la mesure o� il vise � rendre le m�dicament plus accessible donc � la port�e de la plus grande frange de la population �, ajoutant que �le m�dicament comporte en lui cette dualit� d�coulant du fait qu�il soit de consommation assez courante et soumis ainsi aux r�gles du march�, m�me si son prix reste soumis � une certaine r�gulation visant � organiser les marges et qu�il doit �galement tenir compte des politiques publiques de sant�, donc � finalit� sociale �. Le g�n�rique en progression est pass� de 32% en 2004 � 48,5% en 2009 mais la fabrication nationale reste n�anmoins faible, ne constituant que 30% des besoins. C�est dans ce cr�neau que le ministre de l�Industrie voudrait voir les entreprises �trang�res s�engouffrer. Un environnement favorable leur est promis. En retour, les entreprises am�ricaines semblent bien d�cid�es � s�investir. Sma�l Chikhoune, le pr�sident du Conseil d�affaires alg�ro-am�ricain en est convaincu. Il estime que la pr�sence en force des grands laboratoires am�ricains lors du forum est un signe qui ne trompe pas sur l�int�r�t qui est port� au march� alg�rien.