Le Festival national du th��tre professionnel n�a r�ellement pris fin qu�apr�s la �dispersion� des derniers spectateurs, com�diens, metteurs en sc�ne, journalistes... Un petit groupe de jeunes se sont m�me permis un baroud d�honneur en �manifestant � bruyamment et dans la bonne humeur sur la place Abdelkader-Alloula. Au Tantonville, devenue une �annexe� du TNA, les discussions faisaient rage, avec le palmar�s du festival comme ordre du jour. La d�cision du jury, pr�sid� par Ahmed Menouar, de ne pas attribuer les prix du meilleur spectacle, du meilleur texte et de la meilleure musique ne fait pas l�unanimit�. Les d�bats ressemblent parfois � ceux opposant les supporters des clubs de football rivaux. Quoi qu�il en soit, le th��tre r�gional de Constantine est reparti avec trois troph�es : celui de la sc�nographie, de la meilleure interpr�tation f�minine (Mouni Boualem) et du meilleur espoir masculin (Mohamed Daloum). Le Th��tre r�gional de Batna a fait un peu moins bien en remportant les prix de la mise en sc�ne et de la meilleure interpr�tation masculine (Mohamed Tahar Zaoui). Sabrina Boudaoui du TR de Sidi Bel-Abb�s de son c�t� s�est vu d�cerner le pris du meilleur espoir f�minin. Le TR de B�ja�a, enfin, est reparti � Bougie avec le prix sp�cial du jury. La pi�ce le Mur de l�Association culturelle Darb El- Assil de Laghouat qui a eu les meilleures critiques dans la presse n�a rien r�colt�. Pour certains, c�est une �injustice�, tandis que pour d�autres c�est, au contraire, un signe d�ind�pendance du jury qui applique ses crit�res sans se laisser influencer par les commentaires ou les �crits journalistiques. Un dernier carr� de �r�sistants� joue les prolongations. Voil�, c�est fini, tout le monde est rentr� chez soi. Les SDF du Square Port-Sa�d sont seuls� jusqu�� la prochaine �dition du Festival international du th��tre d�Alger.