Le secr�taire g�n�ral de l�Organisation nationale des enfants de chouhada exige de l�Etat de verser aux familles des martyrs de la R�volution un capital d�c�s. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Persuad� que les enfants de chouhada n�ont obtenu aucun avantage, Tayeb Houari a exig�, hier, le versement d�un �capital d�c�s� au titre de compensation pour les familles de martyrs de la guerre de Lib�ration. �L�Etat doit nous reverser un capital d�c�s. C�est une revendication l�gitime�, a-t-il affirm�, hier, lors d�une conf�rence de presse anim�e au si�ge de l�Onec. Selon le secr�taire g�n�ral de l�Organisation nationale des enfants de chouhada, ce �capital d�c�s� r�glera la probl�matique li�e � l�application de certaines dispositions de la loi relative au moudjahid et au chahid, notamment celles li�es aux pensions des ayants droit. A combien le secr�taire g�n�ral de l�Onec estime-t-il cette indemnit� ? �Je ne peux pas avancer une somme. Mais ce n�est pas un probl�me. Nous pourrons nous inspirer de ce qui a �t� fait en Italie et en Allemagne apr�s la Seconde Guerre mondiale.�En fait, Tayeb Houari est persuad� que les enfants de chouhada sont la cible d�une cabale foment�e au plus haut sommet de l�Etat. L�absence de repr�sentants des enfants de martyrs au sein des commissions d�attribution de logements sociaux, la non-application de la loi relative au moudjahid et au chahid et de la disposition de la loi de finances 2011 qui permet l�importation de v�hicules sont autant de preuves concr�tes �nonc�es par le SG de l�Onem. Pour lui, les coupables se trouvent au sein m�me du gouvernement (ministres de l�Habitat, des Finances et des Moudjahidine). Tayeb Houari ira jusqu�� pr�senter une lettre, dat�e de 2007, dans laquelle Abdelaziz Bouteflika ordonne � son gouvernement de mettre en application imm�diate les dispositions de la loi relative au moudjahid et au chahid. �Il y a une mauvaise volont� quelque part qui souhaite remettre en doute la bonne volont� du pr�sident �, a-t-il insist�. Par cette d�claration, Tayeb Houari sugg�re aussi que le chef de l�Etat est incapable de se faire �couter par les membres de son gouvernement.